Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Votre serviteur évoquait dans ce billet (>fr) une fable qui raconte comment par 3 fois une hirondelle conseille des oiseaux alors qu’un paysan sème du chanvre. Elle dit de le manger une fois semé, une fois germé, et alors qu’il grandit, elle conseille de ne plus sortir la récolte faite. Les oiseaux ne l’écoutèrent pas et les oiseaux finirent emprisonnés dans le filet de chanvre tissé.
Voici une adaptation en langue françoise de cette fable tirée d’un vieil ouvrage trouvé un jour dans une laverie…
Une hirondelle avait dans ses voyages,
Compris force secrets du présent age,
Cette bête d’esprit avait fait tant attention
Aux mécanismes qui organisent la vie
Qu’elle pouvait annoncer une pluie
Avant que les cieux ne soient marrons.
Vous eussiez dit qu’elle était sorcière.
Dans l’été et dans le printemps,
Elle avertissait toujours à temps
Le matelot et la buandière.
Quand il devait y avoir du tonnerre,
Elle connaissait tout cela dans l’air.
Une hirondelle avait dans quelques réunions
Compris que tout est de la communication.
Un art dans lequel d’excellents acteurs les puissants font
En mise en scène et discours tant creux comme puits sans fond
Un jour que dans la cité de Jehanne
Elle vit un projet écrit par un âne
Qui débutait par ceci : « Pour la circulation des vélos améliorer… »
Elle survola vite fait de multiples oiseaux bleus vivant en nuée
Pour constater navrée
Que point un ne râlait.
Certains même montraient une forme d’entrain
À voir le pont source de toutes les petites attentions
Au détriment du nord-sud, ou est-ouest l’extension ;
Le centre est le propre des maudits Jacobins.
L’hirondelle à la vue d’une courbe en construction
Fut prise de nombreuse circonvolutions
« Vous autres ! Dit-elle
À tous les oisillons
Ce n’est pas une bagatelle
Que cet oreillon,
De la secte de la plate Terre, je ne suis point adepte
Mais la ligne droite pour le vélo est une bonne recette. »
D’aucuns avaient d’explication un semblant
D’autres spéculaient sans être plus sachant.
Les travaux avancèrent et l’oreillon
Très vite pris l’air d’une infection
Et l’hirondelle revint au front
« La charge les cyclistes auront
De l’attention
Dans l’oreillon.
Et ces bordures comme dans une fiction les généraux
Sont un signal méchant envoyés aux bobos à vélo
Que dire de plus de cette méchante encoche
En provenance de St Jean la Moche
Il y a des responsables qui veulent se venger de vous
Comme dans une aventure des « Tintin & Milou ».
De bordures à ordures il n’y a l’écart que d’une petite lettre.
Ceux et celles pour qui jeu de mot est comme d’Ingres le violon
À « qui donc qui s’est pris une biture » jouer du plaisir prendront
De raté à complétement loupé sous les roues d’une bicyclette
De peu cela se joue souvent
Dans la cité johannique cependant
C’était cependant très courant
Une affaire de plus de 30 ans.
Au nord, la croissance de l’oreillon terminée
Au sud, la route d’une tranchée fut affublée
L’hirondelle revint glaner d’ici et de là quelques petites nouvelles
Pour comprendre que dans la ville qui s’enorgueillit d’être de la pucelle
« Améliorer
C’est insécuriser ! »
Comme dans le conte d’Orwell
Pensa la petite hirondelle
Les travaux franchement terminés pour un grand raout
— Septembre est mois de bateaux qui roulent au mazout —
Les cyclistes se mirent à décompter les automobilistes passés au milieu d’eux
Comme les insomniaques le font les soirs des moutons : « un, puis deux
Puis dix, puis vingt… » jusqu’au jour fatidique…
Mais personne, la mort, ne nique.
L’hirondelle dans le populaire dicton avertie
Les cyclistes en polo ou en marinière
Quand il pourrait y avoir du tonnerre,
Pour une fois puisse-t-elle être tromperie.
Pour rafraichir la mémoire de nos « nouveaux ami⋅e⋅s » :
Commentaires récents