Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Le premier de l’an 2021, le premier billet de ce cyber-cahier (>fr) faisait mention des « choses simples de la vie » comme aller faire du vélo sous la lune ou aller voir se montrer le soleil le matin, prendre de la hauteur, visiter un lieu inconnu, être curieux… rien d’extraordinaire mais au fil de l’an, votre serviteur sermonneur a-t-il appliqué à sa petite personne les vœux pieux ?
Petit point pour revivre les temps forts de l’année 2021 à Orleans & à vélo mais en « images » & en ce 31 décembre 2021.
La rumeur d’Orléans, encore :
Il est une rumeur, plus contemporaine, colportée de communiqués de presse en communications à l’obtention des marchés publics ; la triple rumeur de kilomètres et kilomètres de pistes cyclables — que le monde entier ne vient pas pratiquer pour ne pas gâcher un tel trésor —, d’un guide technique des aménagements cyclables de juillet 2014 — un guide inversement visible à la beauté des bordures mises au milieu des « aménagements » —, et dernière rumeur en date, celle d’un « plan vélo métropole » de juillet 2019 — avec des contraintes aussi grandes que l’unanimité de son vote —.
À lire dans ce billet (>fr).
3 cm de neige et c’est la panique pour l’ensemble de l’agglomération, sauf pour un village d’irréductibles cyclistes, les vélotaffeurs.
L’occasion d’une fable & d’un poème (>fr) :
Princes de la lumière, mystérieux maîtres
Ils sont des enchanteurs
Dérobant le blanc des lieux
Aux mécaniques machines oubliées
Cloitrées, remisées, ensablées.
Avec leurs phares, parés de fluo, avec leurs feux
Ils ont pris des couleurs ardentes
Et…
Quand la cité veille encore,
Quand la ville dort
Dans une nuit d’encre & lente
Quand le matin bruisse de rumeurs
Ils roulent, fragiles, équilibristes
Les cyclistes
De bonne humeur.
En ce printemps 2021, l’aérotrain, enfin son monorail, connaît un petit rafraichissement sous la forme d’une coupe des arbrisseaux qui le bordent dans son trajet forestier et saranais.
L’occasion d’un petit placotage et d’un diaporama sur les 3 derniers kilomètres du rail de béton.
Avril était le cap des 15000km de Jan-d’Auvernha (>fr) et avec les beaux jours arrivent les flâneries vespérales, de plus grandes sorties (>fr).
Avril a été le mois de la participation au publireportage à la gloire du département du Loiret : beurk ! ! !
La honte d’avoir été dedans par 2 fois, en qualité de militant d’un collectif posé à côté d’une entreprise de com’, en qualité de témoin de la triste réalité cycliste locale.
C’est la première et la dernière fois que ce publirédactionnel de propagande départementeuse est évoqué dans ce jouèb. Certes, personne ne m’a mis un couteau sous la gorge, mais je n’avais pas saisi « l’idée générale » de la chose. La honte soit sur moi jusqu’à la fin de 2021 !
Avril c’était le moment de se découvrir d’un fil, celui des réseaux mal-dits sociaux, avec le croisillon #30joursavelo :
9 mai — journée de l’Europe (>fr).
Le 9 mai est le « Jour de l’Europe »… thématique d’un petit trajet dans l’agglomération d’Orléans afin de voir comment les diverses villes « rendent hommage » à une entité pourvoyeuse de subventions pour certains projets. Malheureusement, c’est ce à quoi elle est souvent réduite, quand ce n’est pas « en un diable » qui peine de plus en plus à cacher l’incapacité de celui ou ce celle qui émet le « c’est la faute à l’Europe » ; cela remplace le « gaulois réfractaire » inventé par les nationalistes parisiens à la fin du XIX pour reporter les échecs sur les peuples et cacher leur incompétence jacobine à eux.
Mai est le mois d’une opération de manipulation montée par le conseil départemental, comme si le publirédactionnel d’avril de la Rep’ n’était pas assez :
Mai est le mois de l’opération de comptage du Kilométrage Globale à Bicyclette :
En juin et en parallèle à la rue de Fredeville (>fr) le temps de souhaiter quelques anniversaires (>fr) avant d’aller faire les idiots à Ingr. pardon, la vélorution vers Ingré, c’est cyprés
Cycliste est un mot peut-être un tantinet trop polysémique pour que certaines personnes s’en réclament alors qu’elles vont au quotidien par bicyclette, par montée vers le quartier St Marc et par val de Loire.
Les rencontres sont de fait « un fil de tricot Jersey tiré » romancées (>fr).
Pas de reprise possible. La rentrée de 2021 a été marquée par la non compréhension du système vélo par les pouvoirs en place, par la fin des coronapistes dans Orléans, par la préparation de l’hommage aux deux cyclistes victimes auquel malheureusement a succédé un drame supplémentaire.
Les rubriques fables (>fr) et traductions (>fr) de ce cyber-cahier ont été étoffées, la rédaction des articles s’est un peu améliorée dans son expression mais il y a un « c’est d’la merde » qui revient encore trop souvent, « en même temps » comme dirait Microléon, ce n’est pas entièrement de mon ressort.
En 2021, le kilométrage « cyclable » d’Orléans ou de son agglo est passé de 428km dans l’imaginaire du maitre de la toile officielle à 358km dans le rapport d’activité de 2020, puis à 268 km dont 119 à créer (dans un appel d’offre pour de la peinture et de la signalétique)… les clowns sont drôles, eux.
Mais, les sévices sont au travail et « pondent » des rapports (>fr-mégalopopole) au lieu de publier le référentiel technique, des rapports avec des phrase de publicitaire :
« Cette année encore, la pratique du vélo a continué de se démocratiser ».
Oui, il faut savoir que autrefois, avant, la pratique du vélo était un régime arbitraire, dictatorial et totalitaire… réservée à une élite.
Et quoi dire de ce bilan de dingue :
« 7,6 km d’itinéraires cyclables créés.
2,4 km d’aménagements cyclables réaménagés (ex : pérennisation des aménagements cyclables temporaires). »
En 2021, votre serviteur a parcouru 9118 km, détail par vélos :
9118 km avec par catégories :
C’est pas mal. Il faut que je me force un peu à sortir quelques dimanches matin pour aller ici ou là.
Un agenda plus détaillé sera proposé mais en 2022, il y a :
— congrès de la FUB… à Tours (>fr). Les cyclistes ne vont pas venir dans une ville du « blablabla et que je me montre à la télévision ».
— rencontre du Randonneur (>fr)
— Destruction 1942, fin de la reconstruction 1965, rumeur d’Orléans 1969, mise en sens presqu’unique 2020.
Presque 80ans pour aboutir à l’évidence, un anniversaire à festoyer :
« Bien sûr, la rue devrait être placée en sens unique : comme à Nantes les rues Dobrée ou Crébillon, « où le piéton s’empresse, où la circulation des voitures est réglementée et le stationnement défendu. » »
C’est à lire icitte (>fr-La Rep’).
À l’an entrant !
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