Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Seconde lettre que je n’enverrai pas aux sévices techniques de la mégalopopole d’Orléans ; en premier, pour ne pas perdre de temps, en second, pour ne pas leur en faire perdre puisque ce sont les meilleurs du monde.
La première fausse lettre placotait sur le remplacement du micro-panneau de la rue Bannier par un nano-panonceau, ce qui serait bien plus visible, avouons-le !
¡ Merci de ne pas faire circuler ce billet sur vos réseaux mal-dit « sociaux » !
Lors des réunionnites autour du plan de déplacement, il avait été fait mention d’une case sur le site de la mairire pour « dire, signaler » des problèmes du quotidien, voir demander des modifications e/o des améliorations.
Votre serviteur a pratiqué le lien informatique (>fr-mégalopole), 1, 2, 3 fois, il en a même fait la propagande lors d’une réunion, puis le truc c’est mis à déconner, et non pas agir : boucher un nid de poule, par exemple, après avoir envoyé une requête, la suite est devenue… une jolie image e/o une lettre qui commençait par
« nous avons bien reçu… nous modifierons… soyez assuré de notre considération… M.Duchmol ».
Une considération dont je me fiche bien plus que de la vie des chevaliers paysans de l’an mil au lac de Paladru ! Enfin.
À la suite d’une demande, le top a été lors d’une demande de la part de l’attaché mégalopolitain d’une rencontre pour étudier la possibilité de la pose éventuelle d’un bouton « appel vélo » sur un feu. Le but de ce bouton serait de demander le feu vert pour pouvoir circuler dans le sens de la circulation – c’est-à-dire à droite – sur le trottoir ceint d’une bande peinte (l’équipement est ancien, mais il fait le boulot, mal, mais il le fait), la détection au sol ne prend pas en compte les cyclistes.
Pour être franc, il y a une trace de peinture malhonnête sur le trottoir, un circuit qui, s’il est utilisé, provoque la rencontre de la roue avec au moins 8 bordures, oblige à gêner les piétons et à faire le tour des bagnoles stationnées en l’endroit – ici, c’est Fleury – à l’année.
En circulant comme n’importe lequel des usagers de la route, la roue ne rencontre que 2 bordures.
J’avais proposé un rendez-vous soit à 7h30, soit à 17h30, c-à-d quand la zone est en activité, pour d’inconnues raisons, la personne n’a plus fait de réponse.
Fin de l’affaire, je passe le feu.
Les ronds bleus indiquent les points des différentes prise de vues explicitées ci-après.
Ce n’est la peine de revenir sur l’équipement merdique du boulevard. Le gain en montée est réel mais il ne saurait excuser l’absence de vision d’ensemble : entre les trottoirs de Coligny et la trace de peinture, la seule chose qui se voit, c’est l’absence complète de prise en compte d’un déplacement à vélo pour plus de 200m, l’incapacité des responsables de l’agglomération à voir plus loin que leur pare-brise, l’absence complète de volonté de faire un réseau fiable & homogène. En pourrissant de-ci delà des segments de rue, les élu·e·s depuis plus de 4 mandats rendent toujours plus difficile la réalisation d’un réseau de qualité. Le système vélo doit s’opposer au système auto !
Il manque des panonceaux « tout droit » aux 2 feux tout de suite après la sortie du trottoir. Oui c’est un trottoir, il n’y a que le type des sévices de la villes et le journaliste de la Rep’ pour dire « piste cyclable » de ce truc caca d’oie aussi large qu’une poubelle oubliée sur un trottoir.
Ce premier panonceau pourrait poser des problèmes, d’avantage avec la circulation de la rue de Paris qu’avec le tram :
Oui, la voiture blanche ne se prendra pas de pévé !
Un deuxième panonceau qui lui ne devrait pas poser de problème. Au pire, il faudrait sécuriser la bande peinte par des balises – des balises, pas un étron de ciment, des bordures ou un truc de plastique – des balises moches sur le modèle #saccageparis :
Il y a un « tout droit » au-dessus des voies de chemin de fer, c’est donc possible :
Dans l’impréparation complète de l’endroit ‒ merci le plan « ça roule Carré© », la piscine, les places de stationnement rue Riobé ‒ le « tourne à droite » vers la rue É. Zola a sauté, ce serait bien qu’il revienne :
Et ce sas vélo en biais, tu l’aimes mon sas vélo en biais !
En plus du « tourne à droite » précédent, le long de l’avenue, je pense qu’il doit être possible d’ajouter un « tout droit » avant la zone commerciale.
Peut-être également, le protéger lui aussi des sales parents d’élèves qui stationnement n’importe où et des trafiquant·e·s de drogue d’Orléans, par une série de balises.
L’intérimaire avait défendu le truc peint pour 3 euros 6 centimes lors de la présentation de son plan merdique, l’ancienne-nouvelle équipe, avec les mêmes techniciens reprend le truc, pour ne toujours pas comprendre ce qu’elle fait.
Aller tout droit est dangereux : bordures hautes, enfants, sorties du parc de stationnement, trafiquants de drogue, stationnement sauvage des parents qui ont des enfants dans l’école de l’être invisible, animaux en liberté… Bref, il manque un « tourne à droite » à l’angle de la rue afin que les cyclistes soient comme les requins, toujours en mouvement dans la fluidité nouvelle de la continuité boulevardesque.
Sur la carte, il y a un rond rouge : la structure de ce billet a changée en cours de rédaction pour cause de chaleur, laissons le diaporama pris à ce rond rouge être votre récompense briochée d’être arrivé à lire jusque-là cette longue plainte, ce d’autant plus que le jeu de mot ‒ pa(i)n Vs brioche ‒ ne marche pas suite à une confusion entre 2 langues.
J’ai souvent ici posé un lien vers ce billet (>fr) :
Quelques notes pour une piste… de discussions
C’est la base : pas de bidirectionnelle en milieu urbain, pas de trottoirs, pas de bordures, pas de dos-d’âne, attention au traitement des intersections…
Les automobilistes circulent, et tout a été fait pour eux et elles en l’endroit avec des petits sas pour tourner à droite ou à l’extrême-droite au regard du quartier (ancienne caserne, longtemps le boulevard n’avait pour seuls commerces que ceux de la chaire), les cyclistes sont « conviés » à rouler sur le trottoir, donc à renverser les petits vieux qui se risqueraient à mettre la roue du déambulateur dehors.
En roulant sur le trottoir du bvd de Châteaudun, les cyclistes d’Orléans rencontreront des dos-d’ânes, des intersections mal pensées et surtout… des piétons puisque c’est un trottoir.
Avec 25000 ans de mandat, un élu dans le quartier n’a jamais rien fait pour prendre une voie de circulation et la donner aux cyclistes.
Voici un moment d’attente au feu rouge :
Un cycliste roule à contre-sens sur le trottoir, un second fait de même ; attention à ne pas les blâmer, ils roulent ainsi parce que la ville d’Orléans ne fait pas de la qualité en matière d’infrastructure.
Une cycliste, toujours sur le trottoir mais dans le sens de circulation, manque se faire renverser, car l’automobiliste était exaspérée d’attendre. J’ai usé du timbre de mon vélo !
Une autre cycliste, elle, roule sur la route, dans le flux des personnes en déplacement, pour pouvoir aller vers la placette.
Le surnom des locaux est « les chiens » et ils aiment le dire.
Voici donc un chien-chic qui de bon matin, profite du trot…
…de la voie verte. Il respecte les ordres de sa maitresse pour ne pas se faire écraser lors du changement de sens de circulation en milieu de trajet, la maladie mentale des élus du département.
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