Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Il a fait chaud cette semaine 29 de l’année 2022, et il est probable que les semaines à venir le soient davantage.
Suite à un lundi matin regonflé après une nuit de sommeil et à un pneu dégonflé d’une probable mauvaise manipulation lors… du gonflage dominical, Jan d’Auvernha a été appelé pour le service de vélotaf ; qui dit « randonneuse », dit, support permanent pour la caméra, donc, diaporamas.
Aller ! On se presse un citron vert et on verse de la limonade dessus, on passe un concombre à la moulinette avec un morceau de racine de gingembre et un peu de sucre, on sort une infusion du réfrigérateur, ou pourquoi pas, on se verse un simple verre d’eau et… rideau.
C’est une antienne locale, départementale, régionale, nationale, intergalactique : « les cyclistes font n’importe quoi » ; et c’est vrai.
Ici, rue E.Zola :
Ici, des électeurs du maire en place qui profitent du combat des autres (il n’y a pas que les jeunes qui font n’importent quoi !) :
Ici, un comportement « à quoi bon passer le feu pour attendre ensuite » en 3 images :
Ici, un refus de priorité à droite, caractérisé :
Vous aurez noté de vous-même que ce n’est pas un cycliste, mais une balise de signalisation 🙂
Je me moque, ce n’est pas charitable.
Les cyclistes font n’importent quoi, nous sommes bien d’accord, mais que dire des automobilistes ?
Ici, dans un giratoire de l’ancienne RN20 :
Le type avec, probablement, un petit kiki en passe de tomber sous la chaleur, a été dépassé dans l’usage d’un « c’est mieux que rien » et dans le bouchon qu’il est.
Au sortir du truc, qui devrait bénéficier des mêmes règles de priorité que la chaussée qu’il longe, mais ce n’est pas le cas, car si le département — gardien de la chose — respectait les règles de l’art, cela se saurait, en allant droit votre serviteur est prudent, mais prioritaire sur la file précédente ; votre serviteur s’engage au bénéfice d’un dégagement, mais Petit-kiki arrive…
Ici, un refus de priorité à droite, caractérisé :
Avec le petit « oups, j’t’avais pas vu, pardonne-moi, j’ai ma marmaille à aller chercher au centre aéré ».
Ici, la circulation hasardeuse dans un chaussidou :
Le cycliste a toute la charge de l’attention, en plus de la chaleur, sur les épaules. Oui, techniquement, la conductrice me doit la priorité, en pratique et pour rester vivant, un cycliste doit contrôler les freins de sa monture quotidiennement.
Puisque ça cause chaussidou, icelui de 150m dans une portion de la rue des Bordes avait été commenté dans ce billet (>fr).
En bande à vélo
Cette possibilité dans l’aménagement tant comme l’aménagement de cette rue sont récents, et il y a beaucoup d’hésitations de la part des automobilistes sur l’endroit où la circulation est possible. Dans le diaporama suivant, la personne au volant me laisse le passage — alors qu’elle pouvait largement passer, mais tant mieux — puis me suit sur les 150 m jusqu’au feu. Là, votre serviteur en pause dans la bande, un autre automobiliste semble re-découvrir l’usage du volant.
Le feu passe au vert, le premier automobiliste se révèle au final être craintif du kiki et dépasse à vive allure pour que votre serviteur lui colle au cul au feu suivant. Pourquoi pas !
Dans le diaporama, il se donne à voir l’absence de qualité dans la réalisation de cette chaussée. Dans la bande à destination des cyclistes, il y a déjà des nids de poule (le pourquoi des barrières).
Cette maladie précédemment évoquée, la « kiki qui tombe » peut frapper n’importe qui.
Un exemple, un matin, où tranquillement, « la bagnole », pour esquiver les travailleurs matinaux et mégalopolitains, faisait en sorte de me pousser hors de la bande peinte, probablement pour m’expédier sur le trottoir :
Puisque j’ai évoqué un matin dans Fleury et la marmaille dans Saran, l’union des 2 se gare comme une merde devant « chez la nounou » (Il y a 5 places libres à 200m) :
« j’ai mis les clignotants ».
« Ça va, y’a la place », un peu, beaucoup, presque plus :
L’infrastructure présentement date d’un autre siècle.
« #OrléansVilleParking » est un croisillon populaire sur les réseaux mal-dits sociaux, mais en même temps, comme dirait l’autre, comme la police ne dit rien :
La police, elle, en se montrant sur des vélos, elle fait faire des « ha ! » et des « ho! » aux 7 millions de touristes attendus dans la cité johannique :
Et quand ce n’est pas une voiture, c’est un 2 roues motorisées :
Le tenancier de l’auto-école qui arbore ce slogan, chouinait il y a peu du manque de professionnalisme dans la maitrise de la pose de voiture n’importe où. Il n’est plus seul.
C’est « easy le permis », sauf que « bande mangée, ce sont des points retirés » :
Là, il n’y a pas photo, elle n’a pas tout compris de l’usage du sas vélo :
Du positif bordel ! Oui, il faut du bonheur, et dans une semaine de circulation vélo, il y en a :
Un peu avec ces travaux bien signalés par les agents de la ville :
Avec l’usage d’une coronapiste par les services de secours :
Cet⋅te automobiliste — oui ce ne sont pas LES automobilistes qui font de la merde, mais certain⋅e⋅s, donc DES… — qui respecte la sortie du changement de sens d’un équipement départementalomegalopolitain — ils se sont mis à 15 administrations en 2015 pour faire un truc qui lors de l’utilisation semble droit sorti des années (19)70 — et si peu qualitatif pour cause de bordure, de giratoire, de changement de direction et qualité de revêtement :
Du beau il y en a avec l’accès fermé à la forêt ; les animaux en nombre (lapins et oiseau sur la photo, mais bien plus dans la vie) s’égayent alors :
Un regret pour ne pas avoir l’enregistrement de l’envol, si majestueux envol, du héron locataire d’une mare bientôt sèche (>òc-fr).
Sus lu chamin
Du bonheur, il y en a chez cette personne en tricycle :
De la même façon que DES automobilistes sont respectueux, DES cyclistes sont heureux de respecter les autres usagers dans leur déplacement.
C’est mieux que conclusion, non ?
Son dernier billet, traduit ici par Jeanne à vélo (>fr), fait mal, très mal, très-très-très mal.
De nouveaux panonceaux ont été posés, avec beaucoup d’espoir sur l’attention des cyclistes en ce qui concerne le deuxième (la troisième photo illustre le vide de l’autre côté de la même chaussée).
bin, non, ce sont les vacances 🙂
Flashé au radar :
Peut-être que certain⋅e⋅s trouvent ma vision de la circulation cycliste dans la cité loin des clichés de désirabilité souhaités par la mairire d’Orléans pour alimenter son compte putagramme en cœur et étoile.
Voici un autre point de vue, en vidéo (avec l’insanité de l’aménagement du pont Royal, le rond-point de la drogue, et malheureusement l’hommage du vélo blanc à un adolescent décédé) :
Oooh votre métropole est horrible, tant du point de vue des aménagements dits « cyclables » que du comportement des automobilistes ! Il ne faut pas montrer cela aux élus et aux employés de Brest métropole car ils vont se dire que chez nous c’est moins pire donc tout va bien
Ah, l’orléanais est si plat! J’aime nos rues pentues et même celles à 10 % mais avec vue sur mer.
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