Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Pour être plus précis, circuler dans un virage en même temps que l’encombrant tramway.
/!\ Ce billet n’a aucuns liens avec l’opération immobilière annoncée il y a peu.
Le trajet tracé sur cette carte est très court, à peine 1 km.
Il y a une absence complète de considération dans la prise en charge des déplacements cyclistes du haut de la rue de la République en direction de la rue Zola (desserte d’un établissement culturel, d’un établissement scolaire, d’un établissement sportif, du cimetière… de la gare) via le giratoire. Ce carrefour est ainsi depuis la création de la ligne, et il est resté dans son jus, les cyclistes étant priés de circuler au pas, au milieu des piéton⋅ne⋅s.
À chaque fois que les sévices techniques sont passée faire des travaux, cela n’a jamais été pour améliorer la présence « des différents flux » mais pour faire du saupoudrage de pictogrammes, comme les vieilles baronnes se faisaient autrefois des mouches… à m**** sur leur visage fardée ; la ville a un compte Putagram© chargé.
Dernière arrivée dans la place, la bordure de rétention de l’eau et des déchets, ceci fera l’objet d’un prochain billet.
Quitter la rue de la République, c’est croiser les rails avant de devoir descendre une haute bordure (sauf à se penser piéton).
Rien n’a été fait en cet endroit : ni abaissement de cette bordure, ni travail sur les joints de dilatation (pour les cyclistes qui roulent le long du boulevard).
Il y a également des cyclistes qui vont de la rue Zola vers le centre-ville et passent par cette même bordure, ce qui est logique en quittant le giratoire, mais cela n’est ni audible en réunionite ni visible depuis les bureaux chauffés de la mégalopopole.
Image d’un « moindre mal », c’est à dire, rouler sur la plateforme du tramway :
L’opération de peinture, dé-peinture, re-peinture, la politique de non-opposition des modes a finalement pris la forme de bandes peintes et de panonceaux M12.
Pas inconfortable, en accord avec les bandes peintes en amont, ce n’est pas un équipement de qualité (nombreux trafiquants de drogue en stationnement dans les bandes peintes quand ce n’est pas les parents d’élèves eux-même, ouverture de portière…), mais selon l’antienne locale « c’est mieux que rien ».
J’ai suivi ce cycliste pour le voir grill… pour apprendre de la cyclabilité des autres. La prise de l’étron du cimetière m’a laissé pantois et sans voix dans la voie.
Ce type d’équipement est défendu par quelques locaux. Les attaques Bordures ont déjà été moquées ici (>fr), Champ-de-bataille est un château normand, mais le champ de la bataille en cours sera commenté dans quelques jours.
Pas véritablement de conclusion pour un diaporama, en tison du billet à venir, une image :
Commentaires récents