Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Petit billet sans prétention sur quelques évolutions d’un carrefour au fil des années, des évolutions qui ont toutes été réalisées au détriment des personnes qui marchent.
Les « mobilités douces » sont un « concept » de publicitaires de merde — et le concept et les publicitaires drogué⋅es —, c’est pourquoi les politiques n’ont que ce mot qui débordent de leur VUS.
Ceux et celles qui trouvent une exagération dans ces propos, iront s’infliger la lecture de la feuille brassicole d’Orléans, octobre 2022, aussi bien le focus imagé en début que les tribunes de l’oppositude en fin de feuille de chou.
Note : ce billet n’est pas à destination des réseaux mal-dit sociaux & non-libres, même, pardon, MÊME si l’ensemble des captures d’écran proviennent de G**gl*.
Chacun⋅e⋅s passent à son tour, et il y a un tour pour tous et toutes, même pour les mamies alcoolisées.
Autant le dire, les chauffeurs et chauffeuses de bus pris dans la petite portion de route en sens unique freinaient pour laisser le passage — sens rue de la manufacture vers le théâtre —, car les freins ne sont pas une option. Il en va de même des automobilistes.
De plus, si c’est la merde en cet endroit, ce n’est en rien la faute des piéton⋅nes qui ne désirent que traverser, pas forcément avec le besoin de marcher dans ce qui était un canicrotte — vous l’avez ? — un canicrotte qui allait devenir un équipement cyclable avec le temps et l’assentiment de quelques militants fauxcialistes & autres.
Dans la série de capture d’écran, il faut avoir l’œil sur le feu « piéton⋅nes », présentement, il ne comporte ni bouton d’appel, ni rien d’autre ; il est automatique.
En provenance de la supérette, pardon, de la rue de la manufacture, les piéton⋅nes doivent pour être autorisé⋅es à traverser et « chercher du boulot sur le trottoir d’en face », ils et elles doivent appuyer sur un bouton « d’appel ».
Il en va de même pour ceux et celles qui après avoir traversé la première portion de rue sont condamné⋅es à marcher dans le canicrotte ou, avant de se mettre en marche, à appuyer sur un bouton.
Pour le dire autrement, une perte dans l’efficacité de la marche a été mise en place.
Le bouton est visible, de même que la licence du stationnement, un stationnement rendu aujourd’hui quasi impossible (sauf les samedi matin en forçant bien) par la pose d’arceaux à vélo.
Les boutons « appuyez pour traverser sinon panpan-culcul » ont disparu, et peut-être pas seulement au coin de cette rue.
À la place il y a… un truc en haut du mât, un probable gadget technologique — éteignez le ouifi pour faire plaisir à la ministresse — de plus, présentement, une merde qui ne marche pas ! Le feu ne passe qu’aléatoirement au vert pour les piéton⋅nes.
Au départ du théâtre, la traversé du premier tronçon est plus aisée, la traversée du second tronçon n’est synchronisée à rien, enfin, au rien de cette politique urbanistique de sous-préfecture.
Orléans, améliorer, c’est insécuriser
Seconde vue du gadget qui ne me marche pas bien, quoique cette portion de rue ne soit pas le problème.
Une vue pointée vers une des sculptures majeures de Roger Toulouse « La Volonté humaine », pardon, LA VOLONTÉ HUMAINE :
Pour finir ce petit billet, ces sacs et ces ressacs incessants sont représentatifs de la façon dont sont traités les piéton⋅nes dans le cadre de la politique de doucitude d’Orléans : rien de moins que des patates dans une brouette.
Les personnes en place — technicien·nes, élu·es — ne sont pas fichu de laisser traverser 3 piéton⋅nes sans imposer des manipulations douteuses ou une technologie hasardeuse, et ça parle de faire traverser à une foule une autoroute urbaine.
Qui dit création, dit création :
😀
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