Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Petite traduction d’un billet écrit en catalan ici (>cat) sur la thématique du stationnement de nos montures ; un complément de celui traduit ici (>fr) par Jeanne-à-vélo au sujet d’un parking à vélo… sous l’eau
Il est relativement habituel de trouver des parcs à vélo qui ont été installés sans tenir compte des dimensions d’un vélo, par conséquence, sans laisser de distances adéquates avec les autres éléments de l’environnement urbain. Passons en revue les distances en commençant par celles qui sont les moins respectées :
— La distance du parking avec tout obstacle (un mur, un ressaut, une jardinière ou tout autre élément de mobilier urbain) doit être de 70 cm. De ces 70 cm, pour bien aller, 10 doivent être libres une fois le vélo attaché et donc la roue du vélo ne doit toucher aucun mur. Si le parking se trouve sur une allée, le trottoir ne doit pas être occupé.
— La distance entre les supports doit être au moins de 80 cm pour que le vélo, en plus d’être stationné, puisse entrer et sortir du parking, non pas seul mais accompagné d’une personne ; celle-ci doit également pouvoir se baisser pour attacher le vélo.
— La taille du parking est un autre élément important. Le standard de 80 cm de large et de haut est idéale pour pouvoir bien attacher les deux roues et le cadre. Il est courant d’utiliser le même anti-vol pour attacher la roue, le cadre et l’arceau chaque fois que cela est possible. Si les deux roues du vélo peuvent être attachées, une sécurité maximale est obtenue. (NDR : l’idéal est par ailleurs) d’utiliser des anti-vols de forme « U », rigides et de qualité. Une hauteur de support de stationnement inadéquate peut rendre difficile le maintien du vélo.
— Deux aspects importants de l’arceau. En premier, son épaisseur, si l’arceau est trop épais de nombreux anti-vols rigides en « U » (NDT : d’une largeur) trop étroite ne seront pas utilisables et, si l’épaisseur est faible, elle peut être trop facile à scier. 5 cm de diamètre est la taille idéale. Le second aspect est que l’arceau doit être solidement ancré au sol de façon à ce qu’il soit difficile de l’arracher et que le jeu du poteau au sol soit impossible.
— Enfin, il faut que d’un côté du parc de stationnement, il y ait au moins 1,20 m de libre pour pouvoir manœuvrer et entrer dans le parc avec le vélo. Si nous entrons par un trottoir, une piste cyclable ou une route, nous devons garder à l’esprit que nous arrêterons le flux des piétons, des vélos ou des voitures pendant quelques secondes. Le vélo occupera 60 cm du parking, mais que 70 devrait être laissé à n’importe quelle zone de piétons, vélos ou autres véhicules.
Les tailles des vélos sont très variées et, en fait, ces dernières années, de plus grands diamètres de roues sont devenus populaires, ce qui fait que les vélos prennent plus de place.
Les vélo-charettes sont de plus en plus courants et ont une grande variété de tailles. Il est intéressant de réserver des places pour ce type de vélo, par exemple vers les supports situés vers l’extérieur du parc, (NDT : une zone) où ils peuvent peut-être avoir davantage d’espace et où l’on peut prendre en compte des longueurs plus longues.
Les vélos portent également des remorques qui les allongent et sont souvent utilisés pour transporter des enfants. Par conséquent, près d’un établissement scolaire, il peut être intéressant de réserver des places pour les remorques et les vélo-cargos.
En épi : cela peut être utile si vous ne disposez pas de ces 2,10 m idéaux que nécessite l’installation habituelle. La distance de séparation est la même.
En ligne ou en cordon : il a un effet barrière, il en résulte un manque de praticité, mais, dans tous les cas, les distances latérales sont les mêmes et la distance entre les arceaux doit être d’au moins 1,40m.
Les accroche-roues occupent peu d’espace, mais ne permettent pas d’attacher solidement le vélo, car ils ne permettent pas d’attacher directement le cadre. À réserver à des endroits relativement sûrs (une aire de pique-nique sur une voie verte, à l’intérieur d’un magasin, etc.). Il y a également des problèmes avec la diversité des épaisseurs de pneus, ce qui signifie que toutes les roues ne peuvent pas se tenir debout ou être placées dessus.
NDT : les dimensions données dans le texte originale diffèrent légèrement des recommandations du CEREMA
Diaporama de différents parcs de stationnement (images copiées du diaporama du premier lien) : en épi, en ligne ou perpendiculaire à la chaussée
La ville d’Orléans se fiche de ces règles, ces normes, des besoins nouveaux, ce qui compte, c’est le flouz et la com’.
Que dire, en matière de parc à vélo, de la comète venue s’écraser sur le territoire de la mégalopopole, avec l’espoir pour le syndic de copropriété que ce soit sur un fumeux plan dit « ça roule Carré » ?
Une image de ce qu’il ne faut pas faire, un truc de qualité comme seule la ville d’Orléans sait le faire, une rangée d’arceaux trop larges pour pouvoir crocheter l’ensemble « roue-cadre-arceau » :
Voici une bicyclette accrochée correctement, a minima et à l’arceau :
À Orléans, vous pouvez laisser traîner votre automobile partout, personne ne dira jamais rien !
Devant une école :
Dans un giratoire :
Sur la Loire à vélo :
Vous ne risquez rien, même pour la nuit, surtout si vous être en train de « dealer », en centre-ville comme dans les villes périphériques.
À #OrléansVilleParking, vous ne risquez pas d’amende. Il y a même un célèbre moteur de recherche qui montre une automobile stationnée depuis début 2021 au même endroit, et toujours sans papillon, ce dans la « VilleParking » qui offre des places de stationnement aux électeurs⋅trices.
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