Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
« La rumeur n’est fondée sur aucun événement réel à Orléans, où il n’y a pas eu la moindre disparition de femme dans la période concernée. Elle s’est propagée uniquement par le bouche-à-oreille »
Cette histoire est du passé, elle n’est ressortie des oubliettes que lors de l’ouverture d’une porte d’une laverie de la rue Bourgogne, une porte qui donne accès à une arrière-salle dans laquelle existe une trappe au-dessus d’une cave. Ce frisson local mérite d’être vécu !
Il n’est point question dans ce billet d’analyser les « pourquoi » et les « comment » cette rumeur immonde. Ce billet traite des néo-rumeurs colportées par la feuille brassicole de la cité johannique et par un oiseau de malheur.
Et les cyclistes roulent dans « une bande cyclable à contresens », selon sœur La Picole :
La « bande » est surtout dans la tête de la communicante municipale agrée. Nous savons bien que le numéro de février traitait, en partie, de la jeunette qui entendait des voix ; les cyclistes, eux et elles, aimeraient trouver la voie en lieu et place de la… rigole du caniveau :
Oui, oui ! Les sévices municipaux s’y sont pris à 2 fois pour peindre ce « truc ».
Les amis de 30 ans, séparés depuis, racontent n’importent quoi. C’est l’apanage de l’oppositude :
Il est vrai que les équipements mise en place par l’équipe de l’ancien intérimaire donnaient une l a a a a a a r g e place aux « circulations douces ».
Citons par exemple : l’ancienne prison, le fbg St Vincent, le muséum, la RN20 sud, la bibliothèque, le palais céleste et, et, et, le projet de passerelle, heureusement avorté. Voici la rue refaite afin de favoriser la prise de la pastille, pardon, de l’hypothétique passerelle par les cyclistes :
Ce n’est pas pensé « petit », ça non, c’est pensé « étroit » pour ne pas dire « étron ». C’est aussi « étroit » qu’un esprit embrumé de gaz d’échappement ou qu’un lendemain de folle nuit dans un lupanar parisien.
De cette « équipe », votre serviteur espère toujours voir Poisson & Ricard faire le trajet à vélo de la bibliothèque jusqu’à Loire-à-vélo : un équipement de délire, que même ces cochons de tourangeaux n’auraient pas eu l’idée de réaliser.
Quelqu’un pour dire aux pervenches de passer aligner la personne en uniforme, employée par une boite nommée « police » et présentement stationnée sur un « équipement cyclable » :
« Équipement cyclable » n’est pas un qualificatif qui saute pas aux yeux : cela a la couleur du trottoir*, cela possède les caractéristiques d’un trottoir, cela est… un trottoir. C’est également un équipement de merde, mais ce n’est pas une raison pour se poser dessus.
* le stationnement sur trottoir est amendable également.
Ce n’est pas une rumeur, FR3 n’a pas assez d’argent pour bénéficier de la demi-heure gratuite dans le parc de stationnement souterrain, un parc situé à moins de 100 m du giratoire :
Ce doit être la même équipe qui roulait en sens interdit dans la rue Bourgogne, lors de l’ouverture des tunnels… pardon, lors d’un reportage sur l’effondrement des immeubles.
Le moindre petit phénomène qui échappe à la nôtre compréhension du monde peut donner libre cours à… rien. Les propagandistes des rumeurs servent des intérêts bien éloignés de ceux du bien commun. Je ne vais pas ici placoter une énième fois sur le type qui, dans le chapeau de ses articles écrits dans la Pravda locale, ne peut pas faire sans les qualificatifs « extraordinaire, surprenant, sensationnel, mystérieux… ». La moindre lumière dans le ciel le fait frissonner « effroyablement » ; le moindre agroglyphe dessiné par des humains dans la nuit et un champ de blé n’est pas chez lui prétexte au zeugma, mais aux délires extraterrestres… que dire de ses lubies récentistes ?
Bref, ce petit billet sur les rumeurs aura pour conclusion un film du méchant Astronogeek. Le personnage est ce qu’il est mais cette vidéo fait du bien pour calmer les délirant⋅e⋅s :
« Ne croivez pas » non plus Astronogeek sur parole, vérifiez les dires du sieur. Dans une vidéo, sur le déboutage de « l’affaire de Cussac », il se trompe en parlant de Limoges. Il y a bien un Cussac, en Vienne-Haute, à 50km de Limoges, mais il se parle dans ce fait divers de Cussac dans le Cantal, soit ±220km à vol… d’oiseau de la cité porcelainière, soit presque ±450 km au total pour un aller retour. L’autonomie d’un hélicoptère à la fin des années 1960 ne devait pas être bien supérieur à 250 km, donc la base des pilotes devait être dans un rayon d’une centaine de kilomètres ; cela tombe bien, il y a un aérodrome et une base militaire, par exemple à Issoire ±80 km de Cussac dans le Cantal.
Gardez l’esprit ouvert, ne roulez pas à vélo avec la tête au ciel et soyez cycle-chic !
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