Vu
Dans un cinéma en dur.
« Seuls les pirates »
Un film de Gaël Lépingle
Synopsis :
Suite à un grand projet de rénovation urbaine, Géro va être expulsé de chez lui et de son théâtre de poche, où il ne joue plus guère depuis que la maladie lui a fait perdre la voix. Un neveu qu’il connaît à peine vient soudain s’installer chez lui. Il veut écrire.
Dans une petite ville tranquille, quelque part en France, quelques personnages à la croisée des chemins.
Le film s’ouvre sur un « débat participatif » au sujet d’un « éco quartier » à venir ; les questions des habitant·e·s portent sur le nombre de place de stationnement et une hypothétique « piste cyclable ». Le sujet sera « moqué » ensuite par un élu de la mairie (dans le film, c’est une fiction !).
Film très agréable dans lequel se croisent trois histoires : celle de cet acteur aphone, celle des employées de mairie un peu perdues et celle de la laideur aménagementielle facile. Ces histoires, très humaines, se rencontrent, s’interpellent, se répondent, et, parfois nous perdent un peu dans le fil du conte, le long du lit de Loire.
Ce film a été tourné en grande partie dans les villes de la périphérie mégalopopolitaine, dans ces petites villes du syndic de copropriété qui sont gérées par des gestionnaires de la même façon et avec les mêmes recettes que les aires de repos autoroutières. Quelques scènes ont des accents du « grand soir » de Delepine & Kervern.
« Yowamushi Pedal – The Movie »
Vu en autonome, avec les moyens du bord.
Un film écrit par Wataru Watanabe.
Synopsis
L’histoire se déroule après la féroce course inter-lycées. Sakamichi et les autres membres de l’équipe Sohoku reçoivent une invitation pour participer à la « Kumamoto Hi Province Mountain Range Race » vers la fin de l’été. Les équipes de haut niveau de tout le pays participent à cette course y compris leurs rivaux, la Hakone Academy, Kyoto Fushimi, et Hiroshima Kureminami ainsi que l’équipe du lycée Kumamoto Daiichi dirigé par Shin Yoshimoto.
J’ai déjà évoqué cette japanimation ici, dans ce billet (>fr) et avais écrit alors :
« Beaucoup d’humour dans la série (je n’ai tenu visionné que les 5 premiers épisodes), mais aussi un côté très didactique sur l’univers du vélo : faire du vélo ce n’est pas pédaler comme un con, la technique a son importance. »
Depuis 2016, j’ai pris le temps de regarder la suite de la série, même si les courses de vélo ne sont en rien proches de ma pratique vélotidienne.
Onoda Sakamichi, l’adolescent un peu gauche, apprend très vite au fil des épisodes et des épreuves. Par le bonheur de la narration, il est fin prêt pour aborder l’inter-lycées.
Le film prend la suite de la série, avec les mêmes défis et les mêmes ingrédients. C’est très didactique sur l’utilisation d’un vélo et/ou les techniques de courses, mais peu crédible en plusieurs points — (par exemple dans la série) : une côte de +10 % en mono-vitesse, sur un vélo de 20kg ne se monte pas à la même vitesse que sur un vélo de course —, en même temps, la crédibilité, ce n’est pas ce qui est demandé à ce type d’anim’.
Les valeurs du film sont les mêmes que dans la série : amitié & respect, fidélité, confiance, sacrifice du soi pour le nous, travail… et prendre du plaisir.
Nous sommes loin de l’univers du manga « les petits vélos » :
Lu
Sur la toile, existe la revue de presse des revues « vélos » par Isabelle & le vélo (>fr)
Il y aura toujours des gens pour lui faire la remarque qu’elle n’a pas parlé de ceci, trop de cela. Les gens, et les cyclistes sont « des gens », ne sont jamais heureux, c’est comme ça 🙂
Le Randonneur
Dans la revue de janvier 2023 (>fr), il se parle de la rencontre annuelle des ami⋅e⋅s de la revue. Elle aura lieu à Lathus, dans la Vienne (86). C’est proche de Lussac les Chateaux, un canton traversé en août 2019, c’est raconté ici en occitan :
https://rapieta.wordpress.com/2019/07/19/pitits-voiages-lu-temps-daus-congiers/
et icitte en français :
https://becancaneries.wordpress.com/2019/07/17/aller-a-tours-puis-en-partir/
J’ai également lu « Insecticide » de Steven Saylor, mais ça ne parle pas un brin de vélo. C’est dans cette collection :
https://becancaneries.wordpress.com/2022/08/01/dyschronie-dans-une-ville-des-seventies/
Écouté
Dans le poste local, nous avons la chance d’avoir Françoise B. pour tenir haute la pastille vélo sur RadioBleue (>fr). Vont venir des chroniques sur les « femmes et le vélo », restez à l’écoute.
Sur la toile européenne, il y a une loooooongue émission fabriquée en Belgique. Le premier numéro de l’année 2023 des « socquettes en titane » débutait par une belle petite fable, naïve à souhait, mais cela fait du bien d’écouter de belles histoires.
Beaucoup de femmes interviennent en générale dans l’émission, encore plus dans ce premier numéro de 2023 dont voici le lien (>fr).
Musique
De rien 😀
Je suis preneur de « dyschroniques »… 😏😇
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je pense que tu en as déjà lu 1 ou 2.
Au pire, je prépare un paquet complet.
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