Amòrija, un vélo de rupture

Ou pour parler en patois de París « un vélo disruptif », tel’ment ça fait bien de causer comme la crotte sous la botte de De Gaulle.

J’ai autrefois présenté Jan D’Auvernha dans un billet de 500km (>fr), voici un billet de +1000km avec Amòrija, un autre vent qui souffle sur les petites collines du Limousin.

Amòrija, un vent

N’allez pas chercher sur machinopedia un mot qui ressemble à « Amòrija ». Comme souvent, l’abus de drogue chez certain⋅es activistes des « sites participatifs » provoque des propos délirants bien loin de la culture occitane locale ; le délirium francens couplé à la cacographie nationaliste françoise provoque des incompréhensitudes graves

Amòrija est un petit vent qui ne souffle que dans le canton de Sent Junian. Depuis les environs de Confolent, Eissiduelh, Chabanès, il longe Vienne jusqu’à la cité gantière pour, après avoir passé la cité porcelainière, aller se perdre devant la petite montagne Limousine, dans le plateau de Miuvachas. C’est un vent du couchant, nord-couchant.

Amòrija, une bicyclette

Amòrija — « Arise » dans sa présentation officielle, à traduire par « sauter » est arrivé dans l’écurie à l’occasion d’un anniversaire, d’un chèque cadeau et d’une super promotion sur un site de vente en ligne. Il y avait d’autres choix possible, entre autre une monture fabriquée en Europe mais entre les délais, les promos, la facilité de communication…

Les fabricants d’Amòrija jouent la carte « Deutsche Qualität » mais il ne faut pas se laisser éblouir par la propagande commerciale, il vient de Taïwan.

Enfin, voici sa présentation :

Vélo simple et polyvalent, « Arise » utilise uniquement une vitesse afin de vous laissez libre l’esprit et que vous vous concentriez seulement sur le plaisir de la conduite.

Des roues qui vont vites, des peneux larges et un guidon évasé sont pour dire qu’il y a peu de chose que ce vélo ne peut faire [ndt : moudre le café?], de la route au chemin vélotaf.

Équipé de façon à pouvoir recevoir des garde-boues, un porte-bagage ou encore une cassette 11 vitesses, c’est un vélo capable d’évoluer.

Et voici le film de présentation :

Tour du propriétaire

La bicyclette est arrivée dans un carton, en grande partie montée — ensemble cadre, roue arrière, freins, chaîne mal réglée… — et, le reste doit être monté (cintre, potence, roue avant, pédales…).

Il faut régler le tout ce qui est peut-être le plus délicat.

Le cadre est sens fioritures, les finitions semblent bonnes, il n’y a pas un bruit ; l’ensemble est soigné.

Pour avancer, pas de mystères, le ou la cycliste doit appuyer sur les pédales, l’énergie est transmise à la roue arrière motrice via la chaîne…

Vous êtes un requin ! Un obstacle arrive, c’est à vous de l’avaler avant qu’il ne vous dévore ; sans fin, vous pédalez pour manger, sans faim, rassasié, vous laissez aller jusqu’à avoir besoin de manger… encore !

Quelques données

  • Cadre en acier Chromoly (4130 crmo),

  • Roues chaussées en 40-622 ETRTRO pour les européens, 700×40c pour les français,

  • Plateau de 42 dents, pignon de 16 dents (ratio 2,63),

  • Freinage par disques…

Sur la route

Quelques tours d’essais, aller ici ou là, au boulot, c’est bien un instant.

Un premier 100 km sens hauteur

Des chemins à dispo pour rouler 100km, j’ai pris le bord de l’eau…

  • Cela est raconté ici (>fr)

Dans une animation :

https://www.relive.cc/view/vMq539RA98O

De la hauteur, sur 50 km

Voici une petite affaire qui me tracassait il y a peu « comment grimper les collines en mono-vitesse ? ».

https://rapieta.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/06/montada.jpg

Non pas se faire une montagne de la route, il suffisait de pédaler, rien de plus… en même temps, ce n’était pas aussi claire qu’une bonne font.

C’est quoi ces photos ?

Une vue des quais des Bénédictins, en se recommandant au Hermès voyageur.

Une vue arrière

et avant d’une même côte :

Souvent, la bande — qui n’est pas un équipement extraordinairement protecteur puisque, en l’endroit, les parasit… des parisiens stationnent dedans — est peinte dans le sens de la montée, avec bonheur.

Une sculpture sur le chemin, c’est un point de repaire sur cet itinéraire

Le pont colombier de Vairac, probablement le seul en Europe occidentale.

Orador de Glana, citée martyre

La table panoramique de Briguelh

Dans une animation :

https://www.relive.cc/view/vrqDpZw7ywq

Conclusion

Rien de neuf, j’ai de nouveau 5 ans et je monte sur un vélo.

Bonus

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