Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Le ciel luisait d’étoiles
Dans la nuit sans voiles
Par la porte entrouverte
Elle entrait soudain, vive, alerte
Et se pressait, fidèle
Sur mon cœur tout plein d’elle
Ceci est une traduction de l’aria cité en titre de ce billet
Enfin, sur la lixiviateuse dans laquelle trempe les mains des participant⋅e⋅s au syndic de copropriété local.
L’Or prOmis par la météOre risque d’être un trOu nOir puisqu’il faut payer les gens pour les faire venir, et encOre, cela risque d’être des petites pOintures, car cOmme le dit l’adage :
« T’as pas de monnaie t’as rien »
Le rayonnement métropolitain n’a pas de prix mais a un coût…
Pour information, un sans domicile fixe a planté sa tente sous le pont du tramway à cet endroit. Il m’est avis que une partie des 100000€00 de la festouille inaugurale aurait pu lui être utile.
La mégalOpOpOle qui est d’Orléans mais ni trOp ni tOp en matière de monnaie a présenté un film ; c’est bien un film, c’est moderne, ça bouge…
Aussitôt, la tribu des cyclotouittos en fait un amusement
Dénombrer le nombre de GCUM (garé comme une merde) dans un film institutionnel :
Alors que le film de propagande semble avoir été payé par le service des transports en retard, pardon, en commun, il y a ceci :
Oh, doux baisers, délicieuse ivresse
Grâce divine d’une maîtresse
Entre mes bras pâmés
Il est fini, ce rêve heureux d’amour
L’heure est enfuie et c’est mon dernier jour
Je meurs désespéré et je n’aimais jamais autant la vie.
Quoique le journaliste complotiste du journal local n’ai pas commis de billet sur le mode « d’étranges DEL démontent l’obscur ciel des Montées » ou « Spectaculaires voiles arrimées dans la zone »…
Les badaud⋅e⋅s vont voir la météOre tombée, enfin, c’est ce que laisse croire le film avec un cycliste, une patinettiste et deux gamines. Ces dernières figures de la mobilité seront laissées de côté dans ce billet :
Le tramway dans son tracé de la ligne 1 n’est pas très efficace, mais, même en partant vers 16h00 (les cloches sonnent 4 coups) il devrait être arrivé avant la nuit dans la zone, sauf si c’est encore un jour de pannes, de voitures qui s’encastrent d’une manière autonome…
À coup de plans et contre-plans, les 4 petits kilomètres semblent une épopée homérique.
Ce qui est au demeurant plaisant, c’est de voir courir les agent⋅e⋅s de la mégalopopole loin du siège, et courir non pas après un tramway manqué — il y a une fille qui semble l’attendre — , mais courir au sens de se bouger même si cela ne semble pas plaire à certain⋅e⋅s 🙂 .
Le même film nous montre un cycliste, appelons le Charle-Édouard-Lazarus, CEL en abrégé.
4 coups de cloche et hop, Charle-Édouard-Lazarus a une envie de météOre comme d’autre d’un café. Il prend un vélo et roule sur les rails du tramway. CEL semble être un fragile de la sonnette, car il l’utilise face aux piéton⋅ne⋅s rue J. d’Arc (le problème, c’est lui pourtant à cet endroit), dans la rue Royale (alors qu’il n’est même pas encore face à la camionnette en livraison).
Nous sommes en droit de le penser descendre la rue Royale pour aller au plus simple, prendre le pont Georg… bin non, il doit avoir des collègues techniciens, il sait donc qu’ils ont posés une oreillette en entrée de pont, une bordure en sortie. CEL sait que pas un politique du syndic de copropriété n’a proposé de poursuivre l’inéluctable aménagement jusqu’à la place St Marceau, pour le moins, puis la Mouillère et la zone en cible finale. CEL sait cela, il prend donc le trottoir dit « la Loire à vélo » pour aller chercher le seul équipement de l’agglomération, c-à-d la piste G.Galloux.
CEL sait qu’il y a des « trucs » sur le pont Thinat, il sait que la traversée à St Jean le petit Blanc est dangereuse, il sait pour la station bus, mais c’est un agent de la mégalopopole, dévoué corps et âme à sa mission.
Note :
A priori, le monteur du film, lui, sait que si le vélo va vers la gauche, il va vers le passé… symboliquement. Et c’est ce que dit l’image devant la place de Loire. Charle-Édouard-Lazarus est dans une réalité inversée, ou alors, « on » essaye de nous faire croire que finalement, il préfère rouler sur le trottoir et prendre le pont GV !
Plus loin sur l’itinéraire G.Galloux, Charle-Édouard-Lazarus sait également que après les flèches, pas ses collègues les traces de peintures, il y a(vait) une rambarde :
Des travaux ont été faits pour planter les cyclistes et un poteau au milieu d’un banc de bitume et d’un zeugma :
Il sait également que après avoir été photographié et moqué, l’endroit a été repris une fois de plus :
Charle-Édouard-Lazarus a, comme les pigeons, perdu la magnétite pour s’orienter, mais il a peut-être comme les saumons, des « cellules GPS » qui lui permettent de remonter le bras des Montées, jusqu’à la météOrOcOmète car des panneaux d’information, il n’y en a point, il est difficile de savoir quel jeu de flèches il faut suivre pour trouver le machin au milieu de la marée dans le quartier.
Ce billet stellaire, à défaut d’être lapidaire, n’a pas pour volonté de se moquer du type sur le vélo+ mais de répondre à la question « Par où est-il passé ? ».
Et le plus court (+4km, -20min), c’est ce tracé. Rues Jehanne d’Arc, Royale, dauphine, mouillère et la zone des montées.
Pour une sécurité accrue, après le pont, il faut prendre la place de la bascule puis la rue des Anguignis, rue de la binoche.
Cela rallonge de 500m mais évite les excité⋅e⋅s et les feux le long de la ligne de tramway. Un problème, la rue des Anguignis n’est pas très avenante et la vitesse peut y être « rapide ».
En théorie, depuis la cathédrale, il faudrait passer par là :
Soit +5,5km.
Les technicien⋅ne⋅s de l’agglo ne sont pas simples et Charle-Édouard-Lazarus est visiblement passé par là :
Soit +6,5km
Pour mon cintre, et parce que du côté de la complexitude du monde, je me pose là, j’aurai fait une rallonge jusqu’à la petite route du stade Jérome Garcin (depuis la fin de la redevance et suite aux bouffées nationalistes dans le jeux de pied-ballon avec les milliers de têtes tombées dans les dictatures pétrolières, le « Masque & la plume » ajoute une soirée « spectacle culturel en culottes courte » un dimanche par mois).
Soit +8km avec une circulation fort peu plaisante dans la zone des Montées. Dans cette zone, même l’arrivée de la liaison vers Olivet et la Source n’apportera pas d’améliorations. Ce qui est prévu, c’est de la bande blanche, du trottoir partagé, des flaques d’eau et des ressauts.
L’avantage de ce trajet, c’est qu’il est lisible dans le sens Orléans-La Source et La Source-Orléans. Sans travaux de sécurisation dans la zone et sans y rendre le chemin plus direct, ce n’est pas la meilleure option. La petite rue qui fait le joignant entre la piste G.Galloux et le stade Garcin devrait être rénovée et la circulation réservée aux usagers du jardin bio, du stade et de la ferme.
Dans la circulation « officiellement attendue » au milieu des aires de stationnement, le plus inattendu est la sortie des cyclistes. Demander aux cyclistes de prendre 10m de trottoir pour ensuite rouler dans les bandes peintes est d’un ridicule qui n’a d’égal que le ramage des vieux paons locaux.
En photos (>fr-Mastodon) :
Stationner son vélo n’est d’ailleurs pas chose facile, la mégalopopole a fait le choix de privilégier du « qui fait croire » à l’efficacité d’un simple arceau rond.
En photos (>fr-Mastodon) :
Il pourrait également être dit de la liaison entre la zone et la salle des fêtes, de la circulation entre la rue des Montées et le « au-delà du complexe », vers la zone marchande et Olivet (pictos et flèches, bordures, bidirectionnelle sur 100m et sur trottoir…).
« Tosca », opéra en trois actes de Giacomo Puccini.
« E lucevan le stelle » est un aria de l’acte III dans lequel le cavalier Cavaradossi évoque le souvenir de Tosca avant de devoir être exécuté au petit matin.
Sur l’inter-pas-net, vous trouverez énormément d’interprétations, de la plus « classique » à certaines conçues pour remplir une salle Arena© 🙂
En voici une, interprétée par Francesco James Valente
Qui dit « météOr » dit « métégOld » dans une agglo qui jacte la modernitude des dominants, mais est bloquée dans les années 70/80 du siècle XX.
Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d’argent
Pour oublier les rivages brûlants
Un peu plus près des étoiles
À l’abri des colères du vent
À peine un peu plus libres qu’avant
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