Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Requalification de voies, désenclavement, maillage cyclable, construction d’équipements, bordures plates, sur-élévation en ciment… Le renouvellement urbain n’est pas une vaine parole à Orléans, sa communauté de communes (>fr).
Moins d’un an pour offrir à la rue Marcel Paul à Saran — Louise Michel à Fleury — un tout nouveau profil destiné à améliorer le confort et la sécurité des piétons, des cyclistes, des voitures et des camions.
L’opération de grande ampleur a été l’occasion de créer ex-nihilo une circulation pédestre partagée sous la tangentielle. En effet, avant les travaux, les piétons circulaient dans l’herbe ou sur la chaussée, au milieu des vélos, des autos et des camions…
Les travaux sont également allés bon train pour forger un cheminement de facilitation pour le passage des cyclistes d’un côté de la chaussée à l’autre, autrement dit un crochet sur 200m, et permettre la fluidification de la circulation de ces derniers de la manière la plus confortable et la plus sécuritaire qu’il soit dans une zone où le trafic des autos et des camions est fort-fort dense. Ceci a été possible grâce au rééquilibrage de l’espace impartie à chacun, tantôt trop étroit, tantôt pas assez large.
Vers la zone de Saran, sur la chaussée — 75 secondes pour aller d’un bout à l’autre de la rue — au milieu de la circulation, comme un véhicule :
Vers la zone, sur la bande cyclable nouvelle — durée 82 secondes (grâce à l’absence de circulation) — en sécurité constante grâce aux 3 « arrêts » créés :
Sens inverse, depuis la déchetterie vers la zone pavillonnaire, avant les travaux — durée 57 secondes — sur la chaussée et dans le flux de la circulation :
Depuis la déchetterie, sur la bande cyclable, après les travaux — durée 110 secondes — grâce aux 6 « arrêts » créés, dont 3 pour les seules traversées, dans ce sens de circulation :
Soit quelques 10 panneaux « arrêt » de posés (150€00 l’unité minimum), une bordure haute, une coulée bordurière ronde, des séparations chaussées avec rajout de bitume pour le confort des cyclistes… enfin un équipement de qualité n’a pas de prix.
Les rues Marcel Paul & Louise Michel offre désormais un visage radieux.
Les photographies de ce publi-reportage digne de la feuille de chou municipale ont été prises les 12,13,14 16 juin 2017.
Le fameux « Stop » à destination des cyclistes… Soupir…
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Au delà du « stop », le circuit est grotesque, 2 fois plus lent que la ligne droite… Je le me réserve pour le clou rouillé de 2017 (à lancer comme « devoirs d’été » du vélorutionnaire local).
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De ce que j’en comprends, vu de ma chaise, ils ont encore cédé à la facilité du « passage par le trottoir ».
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Nous en parlerons « sur carte » à l’occasion. Ce n’était pas facile, mais pas difficile non plus avec la volonté de mettre des obstacles à la vitesse des camions et voitures.
Là, non seulement on isole le cycliste mais on lui fait porter la charge de l’attention, du point de vue des autos, rien de change, bien au contraire, la vitesse va être plus grande en espérant les matins que la grande bringue prenne « la piste ».
Comme après aménagement c’est plus dangereux et contraignant, je passerai ailleurs, na !
😉
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