Les fauxcialistes en embuscade

Attention, ils y a des élections municipales en 2020. Les cyclistes sont une cible électorale, pour plusieurs raisons, bonnes ou mauvaises.

Bonnes :

  • Beaucoup d’électeurs-trices ont déjà fait du vélo – appel à l’enfance -,
  • le vélo c’est « doux »,
  • le vélo ça fait « écolo »,
  • le vélo, ça prend pas de place…

Mauvaises :

  • Les cyclistes ne respectent rien, et « on » va sévir,
  • ils & elles râlent toujours après la réalisation de la dernière merveille des merveilles…

Les hommes & femmes politiques oublient souvent que le vélo, c’est aussi un choix économique.

Des élections en 2020…

et déjà, les fauxcialistes sont en embuscade :

Ce post est un coup de gueule d’un père excédé de la dangerosité du pont Georges V pour la circulation à vélo, un pont « royalement » accidentogène pour les cyclistes.

Petit rappel pour les fauxcialistes locaux, seulement sur la politique « vélo » :

Dans un temps ancien, il y a eu des dégâts suite à une absence de vision, une absence de compréhension de la cité de par le notable fauxcialiste ; ce dernier, aujourd’hui à la maison de retraite du Luxembourg, était plus préoccupé par son destin national que par la ville. En moins de 10 mots « il n’y avait pas de politique cyclable ».

Cela est encore visible par des bandes e/o pistes cyclables :

  • obsolètes – avenue des Droits Humains par exemple – étroites et construites avec des bordures basses,
  • complétement séparées d’un réseau et de la chaussée – boulevard St Euverte – en ville,
  • toujours dans le même quartier – le rond-point Charles Péguy – une gêne pour les piétons et les cyclistes.

Cela est toujours visible le long de la première ligne de tramway, enfin invisible car le discourt était alors « les vélos pourront être dans le tram ».

Quoi faire

Le courage politique est de supprimer une voie de circulation sur le pont. La construction d’une passerelle, en cet endroit et quelle que soit sa forme, n’est pertinente que pour les tenants de l’équerre & du compas ; la passerelle, ici, obligerait les cyclistes à faire un créneau dans le trajet, à l’inverse de toutes logiques.

En conclusion

(provisoire, ce billet est une réaction « à chaud »)

En conclusion et en un seul mot « méfiance ». Qui n’a rien fait autrefois ne fera peut-être rien dans le futur. Nous sommes encore en 2017 et au quotidien, les vélos payent l’absence de politique d’il y a 20 ans, comme ils payent les inconséquences de l’ancienne ministresse de la verditude, aujourd’hui remplacé par un vendeur de shampooing.

_____ mémo ____

Les politiques à Orléans sont bloqués en 1950 (cf les projets délirants à St Jean de Braye ou encore la zone de Saran) :
1950
Ce qu’il faudrait faire :
2000

Orléans mérite mieux que 3 arrivistes !

10 commentaires

  1. Bonjour, pour ma part j’ai participé à plusieurs Vélorution. Mon article est en réaction à une sortie vélo pour un trajet avec mon fils (de 3 ans) à l’arrière de mon vélo le Week-end dernier.
    Si vous lisez mon article, vous verrez que dès 2009, j’ai alerté sur la nécessité de cette passerelle, bien avant les vélorutions orléanaises 😉

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    • Je sais, j’ai même assisté aux réunion avec la vieillerie sénatoriale qui ne comprenait pas ce qu’était un vélo ; lui, il faisait du vélo « en Grèce » pas dans « sa » ville car c’était dangereux (et aujourd’hui, il se garde comme une merde rue J.d’Arc). Comme si la ville appartenait à qui-que-se-soit.
      Avant les vélorutions, il y a eu le Collectif Orléanais des Cyclistes, le COC, et les premiers à venir pleurer de ne pas avoir été élu-e-s étaient… les fauxcialistes orléanais, qui regrettaient tant et tant de n’avoir rien fait de notable, humour, en 2 mandats pour les vélos.

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    • Et pour la enième fois, la passerelle n’est pas forcément « LA » solution. Un créneau pour un vélo est une contrainte, de plus, la passerelle il faut monter dessus, en descendre…

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  2. J’avoue n’avoir jamais été élu majoritaire n’y être élu avec Jean-pierre SUEUR 😉 Je ne suis comptable de personnes. En 1989, je n’avais que 7 ans 😉
    Je partage ton point de vue, quand j’évoque la passerelle, mon générique pour parler d’un chevauchement de Loire sécurisé pour les vélos. Mon propos couvre aussi l’idée d’un encorbellement à l’image de ce qui a été fait à Olivet .

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    • Au quotidien, une passerelle n’est pas la panacée, surtout à cet endroit où, avant, côté arcades, il y a des pavés à la con « pour faire ancien », de l’autre côté, grâce à l’absence de piste, les cyclistes sont « dans le flux ». Sans oublier que le projet de Sueur parlait de colimaçon, comme au pont Thinat, avant que celui-ci soit remplacer par le plan incliné actuel.
      Sans être comptable, à cause d’une absence de vision des fauxcialistes, ce sont 30 ans de perdu. Et parreil pour l’équipe en place avec les aménagements merdiques rue Eugène Vignat, Argonne, Blossière, Loire à vélo… et au delà d’un centre ville attrape-touriste, les villes périphériques comme St Jean de Braye ou de la Ruelle sont des catastrophes.

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  3. Je préfère regarder devant que derrière 😉
    Je partage ton point de vue sur la situation du réseau des vrais pistes cyclables dans l’agglo (et non des « bandes cyclables inutiles).
    Aujourd’hui, nous sommes face à une situation où des solutions techniques et architecturales doivent permettre de faciliter le traversée de Loire (en en limitant le bétonnage !!!) de manière sécurisée.

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    • Des solutions POLITIQUES peuvent permettre ceci sans bétonner. Le choix de se faire « megalopole » est POLITIQUE. C’est un choix POLITIQUE d’agrandir la zone à Saran et de désertifier le centre-ville, c’est un choix POLITIQUE de bétonner une zone humide à St Jean de Braye, c’est un choix POLITIQUE de faire venir les trains dans un cul-de-sac…

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