C’est celui qui le dit qui y est !

Dernièrement, dans ma boite à lettre, sur laquelle figure pourtant un panonceau « pas de propagande, pas de réclames, pas de prospectus sans adresse, même pour les sectes et les partis politiques »°, par 2 fois, la feuille de choux municipale avait été déposée.

Avant de jeter la chose, une rapide lecture entre 3 pubs pour rendre le cerveau disponible — le texte n’est pas difficile à comprendre — il y a l’édito. Celui du n°165 de Carré magazine (>fr-mégalopopole) donne çà à lire, en dehors de découvrir que le maire est atteint de sueuroïte aiguë à l’approche des élections :

Oui, ras le bol de subir ces actes qui polluent notre quotidien !

Le même jour, le même tract traînait dans les rues d’Orléans, déjà pas bien propres. Il gisait, le tract, car déposé n’importe comment, à même le pas de porte de ceux, ou celles, qui ne désirent pas ouvrir à la secte des viens-et-vois.

Quand dans un tract il y a des propagandes pour les bagnoles toutes les 3 pages, quels crédits donner à la politique de verditude vantée — ventée et vite éventée — ici ou là ? C’est peut-être le pourquoi il ne faut pas s’étonner de la non-lutte contre le stationnement sans vergogne des parents d’élèves rue du Bourdon-Blanc ou dans le rond-point Gambetta ; il y a des ailleurs, rue des Murlins par exemple. C’est aussi ce comportement qui fait que Orléans n’est pas accueillante.

Comme le ton de l’édito était celui de la petite morale des derrières d’église, voyons voir ce que fait la mairie de ses bons conseils. Par exemple, un samedi après-midi de janvier, sur un passage piéton :

Un jour en semaine, devant une issue de secours, obligeant en plus les piéton⋅ne⋅s à marcher sur la chaussée :

Comme disent les enfants de 4 ans « C’est celui qui le dit qui y est ! ».

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À Orléans, vous stationnez où vous voulez ! C’est gratuit ! Même à la sortie des écoles, sur les passages-piétons, devant les commerces… alors pourquoi se priver ?


° le panonceau n’est respecté ni par la mairie, ni par le département, ni par la région, ni par les agences immobilières, ni par les marchands de vomi, ni par les catholibans

4 commentaires

  1. À Orléans, vous stationnez où vous voulez ! C’est gratuit ! Même à la sortie des écoles, sur les passages-piétons, devant les commerces… je rajouterais, sur les pistes cyclables !!!!!! ave des droits de l’homme, une voiture s’y gare TOUS les jours depuis plus d’un an…..vous ne risquez rien, on vous dit !!!

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  2. Le souci du stationnement sauvage provient du fait que l’automobiliste indélicat ne trouve pas d’emplacement matérialisé. Dans la majorité des cas, le GCUM reste tout au plus 1 ou 2 heures… Il ne trouve pas de places à cause des voitures ventouses qui restent là des jours durant profitant de la gratuité du stationnement.

    Le cas du quartier gare est typique de cet exemple: stationnement gratuit, les navetteurs se garent très tôt le matin et repartent très tard le soir et les autres qui ont besoin de stationner pour quelques instants prennent les trottoirs ou les BC.

    Si toutes les places de stationnement d’Orléans étaient payantes dans les zones sous tension (Dunois – Madeleine – Bannier) : beaucoup prendrait la peine de stationner leur voiture dans un garage ou prendrait la peine de stationner leurs véhicules dans des zones moins sous tension.

    Ainsi les personnes voulant stationner quelques instants trouveraient plus aisément une place de parking sur les zones tendues.

    La ville du Ruei-Malmaison a expérimenté le stationnement payant et les riverains sont contents :

    http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/rueil-malmaison-stationnement-payant-habitants-contents-28-02-2019-8022312.php

    Le changement de règle par OC concernant le stationnement payant dans le centre ville ne résoudra rien… Les automobilistes auront toujours du mal à trouver une place de stationnement… Pire, il va amplifier les bouchons : les automobilistes voudront à tout prix trouver une place gratuite en extérieur et vont congestionner encore plus la voirie.

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