Défense de boire de la Corona© dans les rues d’Orléans

Toute petite revue de presse, presque pas illustrée, en cette triste semaine de disparition totale des « coronacouloirs » de bus et de la « coronapiste » royale.

— ! — Même désespéré⋅e et/ou triste, buvez avec modération— ! —

La fête de la bière

Cette dimanchée 25-26 septembre 2021 c’était la fête de la bière, faites du gras et festoiement de la Covid en plein air.

Fête de la bière car les gens ont besoin de se retrouver après toutes les misères vécues depuis presque 2 ans, faites du gras en venant en diesel voir les bateaux diesel (pollution compensée par des dons aux deniers du culte) et vive la Covid, car le maire-journaliste-ex-futur-ministre a des réserves de masques à vous faire porter sous le nez :

Le chapeau se porte lui sur la tête, et je te tiens par la barbichette, alouette, pirouette cacahouète.

Les beuveries avec femmes à la cuisse aussi leste que la poitrine a pu être généreuse un temps de jeunesse, les trucs surgelés qui font le chant grave aux ivrognes à chapeau rond, les fêtes à Neuneu© ne sont ni mon truc, ni la thématique de ce jouèb, parlons bécanes.

L’expérimentation coronale est terminée

https://becancaneries.wordpress.com/2020/06/13/soiree-diapo-et-covidopistes/

Cela devait en démanger plus d’un⋅e⋅s dans les couloirs et les recoins de l’hôtel de la mégalopopole de détruire le peu de gagné à la sortie du confinement de 2020.

Le premier coup avait été porté par le changement de peinture devant la Fukushima Radio Activity Center (FRAC), et surtout, en un an, de l’absence totale d’extension du réseau — provisoire ou à l’étude — vers la zone d’activité du pôle45 par exemple (>fr).

Il y aurait bien des pourquoi et des raisons à cela : étroitesse d’esprit, vengeance contre les touittes incessants, gamineries dans le style « ce n’est pas l’idée du chef, donc on fait pas »…

Après le FRAC, le second indice que les jours des corona-expérimentations étaient comptés a été l’épisode du pot de fleur en milieu de voie.

Estrangier⋅e⋅s qui lisaient ces lignes : ce n’est pas une blague, sur un équipement qui voit passer plus de 2500 cyclistes par jour, le meilleur poseur de fleur en pot de France y colle… un horrible pot de fleur géant.

Un autre indice était que contrairement au pont royal où une languette de bitume avait été posée pour les cuculs fragiles des bobos urbains, ailleurs en la cité johannique, pas une bordure n’avait connu l’honneur d’être passée au goudron… tant qu’un.e cycliste n’y laisse pas de plumes, ça va !

Exemples : une bordure de 20 ans d’age est sous la roue de qui veut quitter le haut de la rue de la République pour joindre la rue Albert 1er, autrement qu’au milieu des piétons. L’entrée dans la rue Bannier, l’entrée dans la rue de la Rep’ en venant de la bibliothèque, vouloir quitter la rue J-d’Arc pour le quartier piéton…

Note : pas la peine de venir me parler de la légende « du fil de l’eau ». Deux dégueulis de bitume ont été déposés pour favoriser la circulation des camarades aux 4×4 sur-élevés à Saran, rue des jonquilles ; cela coupe maintenant par 3 fois la circulation sur un trottoir cyclable (pour Saran, c’est un équipement de qualité).

La seule coronapiste a vécu, vive la voiture

En enlevant les laids potelets du pont GV, la mairie d’Orléans envoyait un signal fort aux automobilistes : bientôt vous pourrez rouler à nouveau.

Et c’est arrivé, une fois, deux, cinq…

En septembre quand une « oreille » est apparue, coupant ainsi la ligne droite, je n’ai eu de cesse de faire comme l’hirondelle de la fable qui prévient les autres oiseaux du mauvais grain semé, un grain qui une fois récolté sera filé et filet — esprit du zeugma, es-tu là ? — pour empêcher les oiseaux de filer l’automne venue.

En pure perte, il y a eu même des sociaux-traitres chez l’oiseau bleu pour défendre la chose et dire que c’était pour punir les « mauvais » cyclistes.

À Orléans circule la rumeur — vous l’avez 🙂 — d’une mignardise faite aux piétons ! Mais, mais, mais, cette hypothèse ne tient pas le trottoir une seconde. Depuis 20 ans que les piétons traversent à cet endroit, s’il y avait aménagement à faire, cela aurait été fait. De plus, pourquoi une « oreille » de bitume n’a pas été faite côté voitures ? Pourquoi, si ce truc n’a pas été fait pour nuire à la bonne circulation des cyclistes par une vengeance quelconque des saloperies mégapolitaines existantes, pourquoi faire une oreille au nord et pas au sud ? Les piétons du sud de Loire démériteraient-ils ?

Autre chose qui participe à la destruction de l’équipement, la forêt de potelet à venir et les feux qui ont vu leur présence multipliée par 3.

Rien ne sera dit sur la couleur « chiasse de veau en cours de sevrage » et la pente de la nouvelle couche de bitume.

Bref, à voir à l’usage, mais c’est, a priori, raté, d’autant plus que côté nord, rien n’a pas été grandement amélioré hors la sinusoïdale « voie verte » en provenance de St Jean la moche. La ligne droite en direction de la rue royale n’est plus, il n’y a toujours pas de synchronisation avec le passage du tramway. Prendre la petite rue en direction des halles est dangereux et tourner en direction de St Jean de Braye vous renvoie sur le trottoir déguisé en voie verte de l’itinéraire dit « la Loire à vélo », un attrape touriste mauvais dans sa traversée locale puisque vous passez de trottoir à espace étroit séparé puis rien, puis voie verte, puis alea jacta es.

Côté sud, en direction de St Jean le petit blanc, rien n’est prévu pour vous aider dans votre déplacement de cycliste, tout droit rue Dauphine (>fr) rien n’est prévu, et en direction de St Hilaire, une petite bande est là, sous les voitures stationnées, puis rien, rien, rien de rien.

Pour en finir avec l’absence de qualité, pourquoi avoir créé une bordure au sud, une bordure au nord, sans parler des « décorations » des années 80. L’ensemble du pont Georges V à Orléans est raté.

Touristes de la Loire à vélo

Orléans est la parente pauvre de l’itinéraire, ne vous risquez pas à entrer en ville, contentez-vous de traverser au plus vite ; il y a hostellerie et bière de qualité tant à Jargeau comme à Beaugency.

2 images de la rue royale

Sans lien avec le truc caca d’oie, au hasard de la caméra, un vendredi après-midi.

Une première photo avec 2 bagnolistes qui ont probablement abusé des boissons alcoolisées vendues sous le fûtreau et ont perdu leurs repères, une seconde avec un autosoliste qui pour éviter un de ses congénères stationné comme une merde, me fonce dessus, et m’engueule, car j’ai osé klaxonner.

Les accidents ne sont souvent pas le fait du soleil !

Dans la presse :

Voilà pourquoi il fallait faire l’oreille côté bagnole :

Une voiture a percuté le tramway de la ligne A sur son côté droit ce lundi après-midi à Orléans, dans le Loiret, aux alentours de 14h15, à l’intersection de la rue Royale et du quai Cypierre, à la sortie du pont Georges V.

Le tramway avait-il son casque, son gilet fluo ? Le soleil n’était-il pas trop fort ? Pourquoi ne s’est-il pas déporté pour éviter l’accident ?

Passez le coronacouloir à droite

En enlevant les laids potelets qui signalaient l’équipement davantage qu’ils protégeaient les cyclistes, la mairie envoyait un signal fort aux automobilistes : bientôt vous pourrez rouler à nouveau.

Et c’est arrivé, au quotidien sur les boulevards.

Pire, la disparition du coronacouloir entre le carrefour de la gare et le carrefour Halmagrand — et la nouvelle trace de peinture étroite sous la forme de bande — nous renseignent sur le fait que pour les décideurs actuels, les modes ne seront pas opposés, ha ça non !

Dans la presse :

C’est dit autrement dans la voix de son maitre :

« Quand on a de l’espace, on peut créer des pistes cyclables. En ville, ce n’est pas toujours possible. Alors, faute de pouvoir tout faire, il faut apprendre à cohabiter », dit Christian Dumas.

En image

Une queue de poisson le temps du festival de la moule d’eau douce chargée en toxines cancérigènes — soyez végétariens 😀 — quoi de plus normal :

sabard

c’est cela la « co-habitation » au quotidien ; c’est bien d’avoir des freins en bon état de fonctionnement.

Pour les curieux, sauf à conduire les yeux fermés, il était difficile de ne pas me voir :

Je portais ce matin là des chaussures en toile, rouge, des chaussettes bleu fluo, des culottes courtes de la même couleur, une veste rouge avec des éléments réfléchissants (eux)…

…et je roule sur une randonneuse, éclairée, de couleur Jaune Gentianne.

Des bicyclettes et d’autres choses

Ce billet était initialement une revue de presse.

Dans la Tribune-Hebdo (>fr), il y a ce passage fort instructif sur l’idéologie dominante dans la cité, comme si d’être grise en semaine et brune les samedi après-midi ne lui suffisait pas comme malheurs :

Florent Montillot, premier maire-adjoint d’Orléans […] L’élu observe par contre, effectivement, la présence accrue de scooters dans le cadre de livraisons. Mais pour lui, la problématique tourne surtout autour de la vitesse à laquelle ceux-ci rouleraient. « En outre, ce n’est plus seulement du ressort de la police municipale, mais aussi de celles des frontières… », explique l’élu, notamment en raison, selon lui, de la présence de livreurs sans-papier.

Nous savons maintenant qu’il faut appeler la police de l’air et des frontières contre le stationnement des sauvages devant les écoles confessionnelles.

Des promesses

Dans ma lecture actuelle, il se parle de la révolution cognitive d’il y a 70 000 ans environ, et, ainsi faisant, de l’émergence de la narration, de la fiction, de l’invention des dieux et des dives… bref, le début de l’histoire.

Depuis ce temps, il s’est toujours trouvé quelqu’un pour croire, même n’importe quoi. J’aurais pu être moqueur envers iceux de la capitale régionale qui en élisant un « écolo » à Tours croyaient sans doute à la magie des énergies et à la grande vibration dans la réalisation des « équipements cyclables ». Pfuuuu! Un trottoir peint ne sera jamais un équipement de qualité.

Enfin la ville a pour elle que le pont Wilson est relié à un réseau, perfectible, mais réseau quand même.

Du beau, du bon, du boniment

Sur les quais d’Orléans, rares sont les commerçants qui arborent des gobelets, des cuillères, des assiettes en matière recyclable. Le plastique, par contre, y est roi.

La nuisance départementale

Un mensonge répété mille fois devient une vérité.

Sur le secteur de Gidy, on a réalisé des bandes cyclables de part et d’autre de la chaussée.

Une Prava qui ferait bien de contrôler l’information car en ce lieu, c’est un accotement, rien de plus et le type avait été invité pour l’inauguration du hachoir à cycliste :

Le même département est en train de détruire ce qui fait le charme de l’itinéraire roi avec la bétonisation de Loire et la construction d’un aspirateur à camion, en plein milieu des champs ; si le Jutipère de la Loire l’apprend, gare à son courroux.

En animation

Idée à travailler :

Avant la fin de l’année, il nous faut aller en masse faire des photos de ce qui va être détruit, pour la documentation des procès environnementaux à venir.


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Le fumeux plan vélo d’Orléans « la roue Carrée » a bel et bien disparu lui aussi, dispersé entre poignées de mains moins honnêtes que plus, petits intérêts entre ami⋅e⋅s… ou peut-être dans des arrières boutiques politiques.

à 02:08, vous entendrez le thème de « Aulos », Vladimir Cauchemar