Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
En ce 25 décembre, la livraison de végétéla© a bien évidement été effectuée à vélo, vous aurez corrigé de vous-même — votre serviteur portait tout de même sa petite veste rouge déperlante — puisque le traineau du gros rougeaud ne lui avait été prêté que l’instant de la petite livraison d’un « crocodile préhistorique » au pied d’un sapin.
Cette livraison de pâte à tartiner se faisait entre adultes consentants et était davantage un prétexte à « étudier avant de proposer » un chemin pour une personne tierce.
Notes :
Le problème est ainsi posé :
Nous allons, ma femme et moi, 2 à 3 fois par semaine à Ingré, trouve nous un chemin au départ de la capitainerie.
Voici le plan de base :
Ce trajet n’est pas idiot en l’état et il correspond grosso-modo à ce que font les 2 personnes (ils prennent le petit tunnel (voir vélorution) alors que le plan montre une traversée de l’autoroute urbaine).
Les reproches qui lui sont faits sont :
Cette partie a déjà montré ses limites lors d’une vélorution.
De nombreuses photos (entre autre du petit tunnel) de la même vélorution sont disponibles dans ce billet (>fr- J-à-V)
Toujours dans une stratégie d’évitement des équipements que la cité johannique s’évertue à mettre sous nos roues pour nuire, ma suggestion a été de prendre la rue de Champoigny.
Dans la proposition initiale, il faut rouler jusqu’au pont de l’Europe pour bifurquer vers la rue Doumer et rouler droit, tout droit. La proposition suivante est, dans le quartier Madeleine-St Jean, de prendre la rue basse d’Ingré puis la rue Doumer, et, non pas prendre à droite le petit tunnel, de tourner à gauche pour bifurquer vers la zone, via le trottoir peint rue de la batardière.
Problème : au sortir du trottoir peint, il faut rouler un peu dans la zone avant de tourner rue de Champoigny.
Une variation de ce trajet est de suivre la rue Doumer, tout droit cette fois ci jusqu’au carrefour avant de prendre la rue de Champoigny (très semblable au trajet initial).
Cette proposition comporte un gros danger en la traversée de l’autoroute urbaine.
La rue de Champoigny est dépourvue d’équipements cyclables mais, mais, mais… mais, elle possède le tunnel dans lequel disparaissaient les jeunes filles selon la rumeur d’Orléans, pardon, elle possède un tunnel qui passe sous l’autoroute. La rue se poursuit ensuite sur un mode pavillonnaire (1960, 1980).
Cette proposition faite à l’oral ne convenait pas (sans avoir été pratiqué par les demandeurs).
La suggestion finale est de pratiquer la « Loire à vélo » jusqu’à l’aire de campement de St Jean la Ruelle, ville élue la plus moche du pays ; une Loire-à-vélo qui de trottoir est devenue, au gré des intersections et des mauvais aménagements, chemin de boue, voie-verte… tout sauf un équipement de qualité internationale.
À la barrière, il faut prendre la rue de Marmogne en direction de la rue Ampère via le tunnel dans lequel les fauxcialistes locaux ont enterré leur dignité, pardon, via le tunnel de la mouchetière.
La rue Ampère passée, il faut circuler dans la zone avant de tourner rue de Champoigny.
Les gros point noirs de cette proposition sont :
Cette proposition sera pratiquée le dimanche pour aller voir la belle doche.
Elle offre un cheminement praticable à l’aller et au retour (ce que les plans ne montrent pas).
Le troisième tunnel est celui dans lequel se terre le fumeux plan « ça roule Carré ». Il a été pratiqué lui aussi lors de la sortie, le tunnel, pas le plan invisible contrairement aux traces de peinture sur les trottoirs d’Orléans, un plan à plus de 50millions, comment est-ce possible, sauf à se distribuer l’argent dans l’entre-soi du conseil de copropriété local ?
Présentement, passer par là était l’occasion de vérifier une route selon un service de carte en ligne, une « route » que votre serviteur savait être un chemin, et qui s’avère être un chemin.
L’occasion également de vérifier le non-équipement cyclable devant la salle des fêtes de St Jean la Moche — mais certains fans sur les réseaux zozos disent merci — et, dans le même quartier, le foutage de gueule peint sur les trottoirs ; la chaussée a été bitumée à neuf : cyclistes ne faites pas le trottoir, roulez sur la chaussée.
Passer par là a été l’occasion de faire découvrir un cheminement boisé et agréable via la rue de la Fossiante. Autant en profiter avant la bétonisation du lieu par les affairistes aux manettes.
Plaisanteries mises à part sur ces histoires de tunnel, ne soyons pas bégueules, le tunnel de Champoigny et surtout le tunnel de la folie sont très bien réalisés, rue de la folie, c’est bien bien bien bien bien mieux que ce qui existait auparavant, encore plus depuis l’installation des pompes.
Pour mémoire, c’était ça après un petit nuage de pluie (exemple en 2019) :
Cette proposition a été testée ce samedi 25 décembre.
Le léger écart en début de film est le fait de « descendre du trottoir » au niveau de l’hôtel pour rouler sur la chaussée jusqu’à la fourche après le pont pour reprendre la « voie-verte » nommée « Loire à vélo ».
Il y a dans cette animation un indice sur le pourquoi rien ne va dans la politique cyclable d’Orléans. La solution sera dévoilée dans un billet à venir.
La ville de l’émolumenteur à la politique « vélo » est très mal servie par la politique de la mégalopopole d’Orléans. Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il sera dit du bien d’un équipement « vélo » à Orléans et ses villes satellites.
En dehors des tares précédemment citées, la cité montre les mauvais ingrédients de la cyclabilité, par exemple, le trottoir départemental peint de pictogrammes « vélo » & de flèches, un équipement indigne d’une ville aux +400 km de trucs cyclables. Ce trottoir même pas digne d’une sous-préfecture est peint ici pour l’ostentation pare-brisale des électeurs et électrices de la majorité locale embouchonnée, ces gens qui font plus de commentaires sur les « réseaux sociaux » que de kilomètres le cul sur une selle. Quid de la fluidité, de la facilité d’usage, de la sécurité ?
Le maire d’Ingré a choisi son camp, ce n’est en rien celui des « mobilités douces », ce concept publicitaire de merde, une merde torchée avec les feuilles d’un plan éventé.
En ce 25, nous serons bien d’accord que le Père Noël, même avec une cycl’habileté de légende, n’allait pas risquer sa vie sur les routes de l’agglomération d’Orléans, il a préféré s’envoyer en l’air, cheminé après cheminé.
Pour ne pas rester sur une note négative, esprit de la fête du travail des enfants dans les pays asiatiques, toussa, toussa… voici la recette du végétéla© :
1/ Faire bouillir le lait, ajouter le sucre et remuer un peu.
2/ Ajouter, en pluie, les perles du Japon et faire cuire feu doux pendant 15/20minutes sans oublier de remuer régulièrement. Les perles doivent être translucides.
3/ Ajouter le chocolat morceaux par morceaux, puis les noix & les noisettes moulues.
4/ Remuer le tout pendant 5 minutes au moins.
5/ Mettre en pot.
Variantes :
— Les personnes du Véganistan prépareront les perles du Japon dans de l’eau, ajouteront en même temps que le chocolat un jus végétal de leur choix (200ml env), et probablement un peu plus de sucre pour casser le goût d’eau et un peu de chocolat pour avoir un produit moins liquide.
— Le lait concentré n’est pas un « bon produit », les personnes de Végétarie peuvent faire une cuisson dans du lait entier et ajouter un peu plus de chocolat pour avoir un produit plus onctueux.
— Cette recette peut également être préparée avec du tapioca.
— À la place du sucre, mettre de la mélasse va donner un goût « de réglisse » assez prononcé.
— La consistance peut sembler un peu « dure », pour éviter cela il faut ajouter un verre d’eau.
— À la place du chocolat noire ou extra noir, mettre du chocolat au café va être une tuerie — et votre brioche ne vous dira pas merci —, ne pas oublier l’éventuel zeste de citron ou d’orange posé sur la pâte avant le couvercle.
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