Stercus cuique suum bene olet

C’est bientôt la fin des temps, pardon, de l’année et voici un premier bilan de l’absence de réalisation notable et de qualité dans l’agglomération johannique.

Ce billet n’est destiné à être « partagé » ni chez « l’oiseau brun » — même si moult copies d’écran en proviennent — ou son avatar « ciel brun », ni chez fessecouille.

Absence de réalisations municipales

C’est un constat à modérer puisqu’il y a eu une « voie rétrofuturiste » de créée dans la zone de la Pillardière. C’est un équipement pensé sur un schéma pompidoulien.

Rien de grand n’était espéré, et, entre les poteaux invisibles, entre les parties bidirectionnelles et monodirectionnelles, passées les bordures et les coups de peinture, il apparaît l’étrange pensée que « c’est mieux que rien » en matière d’équipement d’un autre temps ; à rouler en solo sur ce truc, naît le sentiment que les équipes de l’agglo ont atteint présentement un optimum en matière d’équipement :

C’est de la merde, mais comme c’est neuf et « mieux que rien », il faudra savoir s’en satisfaire ! Avec un cheminement piéton distinct en permanence, avec un cheminement vélo à droite dans le sens de la circulation, bref, avec de l’homogénéité et un traitement de qualité des intersections… avec tout ça, l’équipement serait « top ».

Petite revue de quelques promesses brassicoles Vs la réalité du terrain.

St Jean de la Ruelle, ville sinistrée

Merde à venir

Cela a déjà été dit (>fr) mais l’aménagement de la rue C.Beauhaire pue.

Voici en copie d’écran une illustration de la feuille brassicole locale :

Avec pour uniques véhicules… des vélos.

La pacification en carton

L’objectif est de pacifier la circulation sur ces axes. Rue Bagneaux, il y a à la fois des entreprises, donc des camions, et l’institut régional pour jeunes sourds Raymond-Barberot. C’est une rue stratégique en termes de sécurité.

La réalité est… sans nom :

Sur le site de la mairie, il y a un « bilan » de celui qui allait être sénateur ; il n’était déjà pas plus utile que la prostate — et encore, elle peut être source de plaisir, elle — , il servira au moins à faire conserver leur emploi aux employé⋅es de la meilleure cantine du pays.

Une autre feuille de chou était possible

La ville d’à côté parle vélo également dans sa feuille de chou, avec les mêmes écarts de langage.

Le chaussidou de la rue Debacq est une fumisterie. « L’espace partagé de la Médecinerie n’est même pas un chemin de qualité », les cyclistes circulent sur la chaussée, tant comme les trottinettistes, les chiens… et la « dame rouge » les soirs d’orage :

damedulac

Ce qui a été fait rue Aragon n’est pas qualifiable :

Parti-pris – Aragon

Les sas-vélos, grande victoire du groupe local de la vélorution, avec le retrait des panneaux « roulez au pas » sur les trottoirs et la pose de quelques M12 (tournez à droite aux feux après avoir laisser la priorité aux ayants droit). Les sas seraient utilisables avec une bande pour les joindre et un bouton d’appel aux feux. Oui, je suis un emmerdeur.

Rue Claret, se sont des bandes qui ont été peintes, très utiles pour le stationnement des riverains ; une chose qui auparavant, avec la bidirectionnelle, était moins facile. Cet équipement semble plaire aux locaux.

Même s’il n’est toujours pas « indiqué » comme itinéraire pour aller à Ingré — depuis +5ans de rencontres ± régulières — le chemin Du Ran D’Abbas a connu un aménagement issu des budgets participatifs de belle facture, et avec réutilisation d’arbres locaux tombés.

Voir le plan vélo fleur-y-r dans le ca-ni-veau

Le rôle premier d’un⋅e élu⋅e est de servir sa ville et de tenir les promesses affichées.

La feuille locale parlait de « piste cyclable », pas d’un trottoir, même large, encore moins de dos-d’ânes, de bordures et de sauter les trottoirs :

promesse

La mairesse, naît avant la honte, la ramène dans la presse :

Et les autres

Il est un réflexe chez certain⋅es de ces élu⋅es de crier « c’est la faute à l’agglo » sur le modèle des nationalistes « c’est la faute à l’Europe »… On ne peut même plus cultiver ses nombreuses tares politiques entre-soi. Ces mêmes politiques ne rechignent pas à percevoir leurs émoluments, au demeurant.

L’agglo est une catastrophe pour la politique cyclable et d’autres exemples de non-qualité ont été moqué ici pour la ville d’Orléans, la Chapelle, St Pryvé. Voir ces trucs repris dans les différentes feuilles fait toujours un peu mal :

Et les cyclistes roulent dans « une bande cyclable à contresens », selon sœur La Picole :

vapereau

La « bande » est surtout dans la tête de la communicante municipale agrée. Nous savons bien que le numéro de février traitait, en partie, de la jeunette qui entendait des voix ; les cyclistes, eux et elles, aimeraient trouver la voie…

Ça parle de traces, de piste.

santin_pravda

La réalité n’est jamais belle à voir.

C’est pire que tout. C’est un trottoir peint, un de plus, une sortie vers un cheminement dans une zone, rien de plus.

Et si les 2 pictos perdus, ici ou là figurent « une piste cyclable », comment dire : le maire raconte n’importe quoi (surmenage… c’est la faute à la mégalopole) mais le « journaliste » colporte n’importe quoi (communiqué recopié, monde virtuel, drogue… dessous de table) :

d_lcsm_piste

Ou alors, je me suis trompé de rue Saint Santin.

Le conseil général

Le département est, lui aussi, heureux de ses productions fécales. Il en fait même la promotion chez l’oiseau brun :

N’allez pas imaginer la préfette rouler à vélo du centre-ville jusqu’à la prison et au-delà. Il y a 10km le long de la future, probable, hypothétique ligne 1 de l’agglomération. La typesse n’est pas là pour comprendre la logique d’un réseau vélo, les notions de sécurité ou de fluidité… Le vélo, ça fait du vent dans les cheveux !

Les sévices départementaux ont repris la camionnette de l’influvoleur d’un temps :

J’peux pas, j’ai vélo… mais pas sur Orléans

Ils ont porté les vélos sur une aire de services, la préfette a été conduite, elle, dans sa grosse voiture — probablement la même qui roule en sens interdit dans Orléans — jusqu’au lieu de la prise de vue. On laisse sortir le petit oiseau en même temps que les petits fours, et au revoir les gueux.

Par ailleurs, les sévices de la préfecture racontent n’importe quoi chez l’oiseau brun :

Ce ne sont pas les seuls qui ont le nez collé au tableur, mais quand même.

Ne rien dire sur la séquence d’inauguration de l’autoroute « verte ».

Les cyclosportifs

Ils ne se sentent plus pisser avec le passage du tour© à venir.

Et du côté de l’agglomération johannique, c’est la même confusion. Ici une capture d’écran du compte du piraté de Toury, icelui fait la leçon à une vélotaffeuse qui fait une remarque sur ce qui est mis en œuvre pour le passage du tour© dans sa ville et le quotidien cycliste :

Pas la peine d’expliquer qu’il y a un sport d’un côté et un besoin de se déplacer d’une manière sécurisée grâce à une infrastructure de qualité de l’autre.

Ce croisillon « jamais heureux » est l’antienne des auto-satisfait⋅es au décrotte-botte en lieu et place d’arceaux le long de Loire-à-vélo — coucou mère Ricard —  ou récemment du type de St  Jean la Ruelle qui rénove un trottoir.

À Orléans, c’est com’ toujours & aboule le fric.

Le changement dans l’inaction

Les villes « parking »

Il y avait le croisillon #OrléansVilleParking sur les réseaux mal-dits sociaux, pour nuire à la moche image de la ville, mais, même si Freud en raconte, il faudrait peut être l’invoquer et lui faire superviser les films de propagande de la mairire d’Orléans :

Les 2 #gcum en arrière plan sont présents toute la durée du film.

En 2023, il y a eu la naissance de #SaranVilleParking avec un « spot » à un endroit qui comme le dirait l’élu aux 150000ans de mandat « tu poses une bordure de 20 ou de 40, les voitures respectent » :

Et  #FleuryVilleParking :

La ville ne combat pas le stationnement à l’année quoique dise potentat n°2 dans le journal.

La Loire à vélo, c’est fini

Les criquets lui ont fait un sort :

Un espoir pour finir : même pas

Un « truc » est en voie de finalisation, à Candolle. Probablement la première oumfa-oumfa de 2024.

Un truc « c’est mieux que rien » a été finalisé au delà de l’agglo. Il est presque acceptable à condition d’en trouver l’entrée en venant de Gidy, de passer les bordures, d’en sortir vivant… vers un équipement de qualité… non, ce sont les pov’bandes préfectorales :

Il n’y a pas d’espoir à la situation présente pour Orléans et son agglomération :

  • La majorité est en place depuis 4 mandats, si un truc devait être fait, une énième étude exceptée, cela aurait pu être fait.
  • L’opposité et les fanboys de l’intérimaire ne feront pas oublier son absence de réalisations de qualité (liste trop longue de la bibliothèque à la liaison vers Loire, de son incapacité à reconnaître faire de la merde en peignant les trottoirs…).
  • L’oppositude, à moins de 5 km d’Orléans, Fleury donne à voir la rue Lamartine, Montaran… son pouvoir de nuire en quelques sortes.

Pipeau :

Comme le dit le titre de ce billet de méchante humeur :

« Pour chacun son fumier sent bon ».

2 commentaires

Les commentaires sont fermés.