Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
De nouveau un billet traduit du catalan, l’original se trouve ici (>cat)
Notes sur la traduction :
Me sont parvenus plusieurs critiques de groupes écologistes face à des projets de voies vertes fluviales de tout le territoire, et en particulier, sur le projet de voie bleue promu par le Conseil provincial de Barcelone. Je ne pense pas que la création de chemins [ndt : cyclables] modifie significativement les écosystèmes et je pense que cela peut aider à les améliorer. Évidemment, si cela est réalisé avec un minimum de bon sens. Je m’explique.
Le fleuve Besòs à Moncada. Faute de chemin prévu pour rouler, les cyclistes longent le lit.
Dans la plupart de cas, les chemins fluviaux existent déjà et cela fait plusieurs années ou siècles qu’on les utilise : chemins de halage, chemins de crête, chemins de ronde, chemins de pêcheurs… En parallèles aux fleuves nous avons également des routes, des voies de train, des pipelines, des gazoducs, des lignes de haute tension, des canalisations de tout type, etc. Ainsi donc, les fleuves et leurs milieux (d’une manière générale) sont hautement modifiés par l’action humaine. Dans de nombreux cas ils sont même dégradés et ce n’est que lorsque la qualité de l’eau s’est améliorée que les écosystèmes se sont rétablis.
Les voies vertes fluviales (ou voies bleues) peuvent aider à améliorer les écosystèmes fluviaux. S’il est vrai qu’une voie verte avec un fort facteur d’attractivité peut faire augmenter les nombre d’usagers d’un sentier le long d’un fleuve, elle peut pareillement servir à la régulation des activités et des accès au fleuve. Quelques exemples:
Au méandre de Ca n’Albareda, au fleuve Llobregat entre Martorell et Sant Andreu de la Barca, les cyclistes vont sur le chemin de la rive gauche ; rive droite, un espace protégé est maintenu à côté d’un espace agricole.
Un autre facteur à prendre en compte, est celui de l’éducation, de la sensibilité , de l’intérêt environnemental. Il est souvent dit que l’on ne peut pas aimer ce que l’on ne connaît pas et conséquemment, on ne peut pas défendre ce que l’on ne connaît pas. Les chemins fluviaux doivent aider à avoir une société plus consciente des valeurs environnementales et des écosystèmes, cela nous aide à défendre un modèle de territoire plus soutenable. Partant de là, la récupération [ndt : rénovation, remise en état] des chemins fluviaux peut aller de pair avec un projet de sensibilisation qui comprendrait signalisation, panneaux informatifs, belvédères, etc.
Critiquer d’une façon épidermique un projet de rénovation d’un chemin fluvial pour le rendre accessible à la circulation à pied et à vélo sans avoir un projet [ndt : alternatif] sur la table est frivole°, car la récupération des chemins fluviaux peut être une opportunité pour une gestion correcte d’espaces parfois déjà déshumanisés et dégradés. La clef est de relier les projets de chemins fluviaux à la récupération environnementale.
°dans le texte : és frívol
Sur ce cyber-cahier [ndt : billets non traduits et non disponibles], vous pouvez trouver des rapports sur les voies cyclables en parallèles à des fleuves comme le Llobregat, le Besòs, le Mogent, la Tordera, le Ter, le Fluvià ou l’Èbre. Dans la Catalogne Nord, vous trouverez des voies vertes parallèles au Tec, la Tet ou l’Aglí.
La suite du couplet :
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l’horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Adiu ! Va plan ? Frivòl : inconséquent ?
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Adiu, quò vai au mitan d’un desboiradís numeric trainat dau mes d’abriu d’aici aquí.
Te fau venir nos junher sus Mastodon !
Ai ben aimat trobar ‘queu mòt dins un pitit texte pas meschaënt de tròp.
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