Théorème de J.B. Corot : « la ville de Copenhague est équipée de 350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres » dont plus de 550 km font les trottoirs d’Orléans et son agglomération.
Comme promis lors d’un précédent billet, quelques lignes sur les ordures accueillies au sein du « réseau cyclable »* d’Orléans et son agglomération, pardon, quelques lignes sur l’attaque des Bordures dans la cité.
Faut-il le préciser une fois de plus, ce billet n’est pas destiné à être « liké » sur des réseaux mal-dits sociaux et non libres.
*L’expression est utilisée par un généralissime vice-pignolo dans une brochure locale et récente sur le développement durable & autres farces de la transition.
Il y a eu des réunionnites en masse dans les 5 dernières années. Lors de l’une d’elles, à Olivet plus précisément, un cyclotouriste d’un club local a clairement dit que poser des bordures pour délimiter d’étroites bandes cyclables étaient à proscrire pour des raisons évidentes… d’étroitesse de l’espace ainsi clos, pour des raisons de sécurité à cause du risque de chute si la bordure est touchée, et, pour des raisons de propreté, les bordures retiennent les saletés. Il faisait référence à un accident arrivé dans le quartier de La Source où ce genre d’équipement a été posé.
Ce même quartier est célèbre pour le lac qui se forme à un carrefour, borduré, lors de la moindre averse. La toile regorge de vues de la chose prise avec le tramway qui semble flotter sur et sous la flotte.
À titre personnel, votre serviteur a clairement signalé lors d’une réunion en petit comité avec au moins un élu à la mégalopopole, que les étrons de ciment chiés par l’agglomération et le département un peu partout sont plus angoissants qu’autre chose, principalement à cause du manque de largueur de l’espace ainsi clos et de la saleté présente dans le truc (papiers, flaques…). La référence donnée était le premier étron le long du mur du cimetière dans lequel un croisement avec un cycliste sur un vélo-semtao en contre-sens avait pris un jour un tour épique, à un épisode de neige et de verglas rendant l’usage de l’espace dans l’étron inutilisable. Depuis, le conseil syndical des petits maires agglomérés a chié un second étron.
Il en va des Bordures comme de toutes armées d’occupation, il y aura toujours des personnes pour collaborer et défendre la chose.
Les bordurent ont pris position devant le Fukushima Radio Activity Center — vivement que les travaux soient terminés et que l’échafaudage soit enlevé —, sous Capitalist’d’arc, bvd du Québec, autour de la bibliothèque.
Lors de la création d’un coronacouloir à cet endroit, très vite, il est apparu que les quilles de plastique faisaient très — trop — #Hidalgodémission & #saccageParís, ce qui la fichait mal pour une sous-préfecture dirigée par un quasi-employé de la chaîne d’extrême droite de désinformation continue.
Les quilles ont vite été priées d’aller jouer aux boules plus loin, avec le probable secret espoir de dissoudre l’idée du coronacouloir.
L’été, la chaleur, l’excès de boisson… pour d’obscures raisons, une bordure a éclos.
Il y a également présence d’inutiles bordures au niveau de la bibliothèque, mais l’endroit sera moqué dans un probable autre billet, les travaux d’insécurisation de l’endroit ont commencé sous l’ancienne équipe tellement semblable dans sa volonté de nuire à l’actuelle…
Les feux rouges ne sont pas grillés dans le diaporama à venir, ils sont passés par le bonheur du panonceau M12.
Même schémas de non-pensée que précédemment, avec en prime la méconnaissance de ce fait : les dessous de la zone commerciale, par temps de pluie sont très vite glissants. De plus, ils sont souvent sales (couches, tessons de bouteilles (l’alcoolisme est une plaie locale), revêtement « huileux »), par temps froid, l’endroit glisse.
La dernière image montre les nids de poule que les sévices techniques minipuceaux ne vont certainement pas reprendre : trop de confort nuit à la vigilance, et puis, il faut bien que les vendeurs de roues de vélo vivent…
Et au retour d’une préparation d’itinéraire vélo-utilitaire pour mettre les truffes municipales dans leur caca, il ne pleuvait pas, il en tombait une.
Dans la montée — Ha ! Tu reconnais qu’il y a une côte — même un équipement médiocre est un plus.
Il manque encore un équipement de qualité autour de l’hôtel des impôts — les agents et les contribuables sont obligé⋅e⋅s de faire le trottoir, ça la fiche mal —, il manque encore le M12 en entrée d’équipement, en sortie…
Entre les refrains locaux « à Orléans, améliorer, c’est insécuriser » et « c’est mieux que rien », mon cintre balance vers le second, mais nous sommes bien-bien loin d’un équipement de qualité et moderne ; à peine installé, les trucs semblent avoir beaucoup d’âge.
En même temps, Tintin rencontre les Bordures à la fin des années 30 — l’album en couleur sortira après la guerre — ce qui est raccord avec l’ambiance politique locale ; de même, à travers le personnage d’Ottokar, il se moque des monarques d’opérette… whait, whait, whait comme disent les patoisants de París, bon sang, mais c’est bien sûr…
C’est surtout dans une autre fiction.
C’est surtout de la merde !
Je serais moins sévère que toi sur ces bordures qui, à tout le moins, ne se mettent pas en travers du chemin !
Je suis surpris de l’absence de M12 dans la montée de Québec. Panonceau volé ou jamais posé ?
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Oui, « ils » n’ont pas osé les poser en travers de nos roues, mais il n’était pas difficile de réduire le nombre de voies / de haricots bvd du Québec par exemple, ainsi faisant, une bande large aurait été protégée par l’occupant.
Toujours au départ du bvd de Québec, il n’y a jamais eu de M12 (de mémoire). Et il y en avait un au croisement avec la rue E.Zola.
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