Le masque & le festival du film vélo

Bref retour, à chaud, de la projection locale du « cyclist film festival ».

Généralité

La projection avait lieue au Pathé-Loire, devant un public varié — environ 180, peut-être 200 personnes — en âge, en genre et, a priori, en pratique cycliste.

C’était pour la cité johannique une première, mais le festival, machine commerciale bien huilé, en était à sa troisième édition. Une version « randonnée pédestre » — trail en patois de París — a vue le jour et connaîtra les joies d’une tournée… mais pas à Orléans.

Si votre serviteur n’est pas béjaune sur l’affaire, il ne sera pas plus bégueule : c’était un très bon moment, fort agréable. De plus, aller dans un cinéma très commercial, et, de participer à une soirée privée, ne subir que des propagandes de vélo ou autour du monde du vélo n’est pas l’expérience la plus pénible du monde.

  • Pour en connaître davantage sur le festival, cliquez ce lien (>fr).
  • Sur la toile, Isabelle Lesens de Isabelle & le vélo donne les lieux et dates d’autres festivals de films « vélos » et probablement avec d’autres ambiances, c’est dans ce lien (>fr).

Dans le détail

Ĉu vi povas klarigi kion al vi signifas la biciklo ?

Tute jes, dirante unu vorto, « biciklo estas libereco ! »

Esperanto

USA – 40 min – Réalisation : Jeremy Grant – Teton Gravity Research

« Ĉu vi povas klarigi kion al vi signifas la biciklo ? » — Pouvez-vous dire ce que représente pour vous le vélo ? — est la phrase d’introduction de la bande-annonce ci-jointe :

Le film est lui introduit par une brève présentation de l’espéranto, en espéranto, puis tombe une forme d’oukase « après cet échec, le vélo apparaît comme une forme de communication universelle ».

Le film présente différentes rencontres entre étoiles du vétété et aficionados. Une route se dessine, des envies voient le jour, un casque se pose sur la tête… et quelle que soit la langue utilisée, il ne reste qu’à rouler le terrain.

Votre serviteur ne cachera pas avoir eu peur pour leur colonne vertébrale et le devenir de leurs articulations.

The Balkans mirage, a journey on wheels

Canada – 11 min – Réalisateur : Nicolas Bellavance

Petit diaporama d’une virée entre ami⋅es à travers les Balkans. Un cinéaste, un photographe, une scientifique… un cycliste.

Pas une merveille, mais très original dans sa réalisation.

Migration gravel race

France – 22 min – Réalisateurs : Thomas Silva

Nous voilà après suivre une course « graveulheu » — gravel en patois de París, garnotte en québecois, gravier en françois des chaumières — où de riches personnes vont se donner en spectacle dans un pays pauvre, la réserve de Masai Mara au Kenya.

Une certaine forme d’indécence.

Do a wheelie Danny MacAskill

USA – 5 min – Réalisateur : Cut Media

Rencontre entre un trial trialiste VTT professionnel et sa « communauté » à la suite d’un appel pour partager « une monoroue » avec lui.

Les réseaux mal-dits sociaux peuvent être une grande source de positivité.

Trail floof rescue dogs

Canada – 6 min – Réalisation : Ben Howells

Des chiens accompagnent leur maître ou maîtresse lors des promenades à vélo.

La version chat :

Snow warrior

Canada – 8 min – Réalisation : Frederick Kroetsch & Kurt Spenrath

Une ode à la neige, à la ville sous la neige par grand froid — −40°C à Edmonton — via le regard d’une coursière nommée Mariah.

Allez, cadeau

La route de l’audace

France – 21 min – Réalisateur : Julien Del Volgo & Grégory Berger

Nous rencontrons Nathalie Baillon, championne française de cyclisme ultradistance et la suivons dans son épopée à travers de l’Europe, entre Tarifa, à l’extrême sud de l’Espagne et le Cap Nord en Norvège. Le but est de battre le record de cette traversée.

Film très agréable même si, finalement, nous ne voyons que trop peu les paysages…

High road

USA – 12 min – Réalisateurs : Gnarly Bay – Linsey Hagen

2 portraits pour 2 cyclistes : Meg Fisher, athlète paralympique reconnue et Jack Berry, un jeune athlète dont la carrière de cycliste ne fait que commencer.

Attention, écrit au tire-larme, le film ouvre une immense fenêtre d’espoir et d’optimisme.

L’eroico

Italie – 23 min – Réalisation : Marco Rimondi

Luciano Berruti est né en 1943 à Cosseria, dans le nord-ouest de l’Italie.

Ce passionné de cyclisme et de machine, en achète, les fait vivre et revivre. En participant à « l’Eroica », il découvre, et fait découvrir un monde, celui de la souffrance du monovitesse, mais également, celui des défis. Il semble que la meilleure façon de connaître la route soit de la rouler.

Le, pardon, LE film de la soirée.

Arrivederci a tutti.

Ĝis la revido

Beaucoup de films sont visibles sur la toile, c’est à vous de vous bouger le clic de la souris pour les voir.

Au revoir et au plaisir de la prochaine séance.

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