Quelques notes sur un trajet

Fiction :

Une personne enseignante à l’école de danse de Saran a besoin pour une séance d’un enregistrement sur un support physique qu’elle a oublié lors d’une représentation à la salle de l’institut.

Elle décide d’aller le chercher à vélo, 8 km, rien d’impossible.

Ce billet présente et commente une proposition pour l’aller et le retour.

Note :

Par principe, le rédacteur de ce billet ne roule que très peu sur les trottoirs (même si cela ne se voit pas, il a plus de 8 ans), encore moins sur les trottoirs en dos-d’âne (la digestion des graines de quinoa demande du calme), encore encore moins quand les « aménagements de qualité » comportent des ordures, pardons, des bordures, encore encore encore est-il que le rédacteur fuit comme la peste les aménagements « cyclables » de cette rare qualité orléanaise qui fait de l’ancien avec du pas vieux.

De Saran vers la mégalopopole

Plan général

Chêne-Maillard, Montaran → J.Ferry

Il n’y a pas beaucoup de choix.

Après le passage à niveau le plus simple est de circuler rue du Bois Salé, rue des Escures puis rue J.Ferry.

Intersection rue Jules Ferry × bvd Verdun

Également appelée « place Jean Zay ».

Le feu passé au vert, il faut prendre à gauche le bvd de Verdun puis à droite la rue Jules Guesde et poursuivre droit la rue Gabriel Péri en direction du quartier de la Bustière.

Puis rues Paul Bert → Kléber

À l’entrée du quartier Bustière, le mieux est de prendre la rue Paul Bert — traversée des rails du tramway — puis tourner à droite pour rouler sur un bout de la rue Fernand Rabier avant de tourner à gauche dans la rue Kléber jusqu’à la rue Lamartine.

/!\ carrefour — Kléber × Lamartine

Attention, ce carrefour ne présente aucune logique du point de vue de la circulation des vélos et représente « le danger » de la proposition présente.

Les bandes qui arrivent de la rue Marc Sangnier n’ont depuis l’arrivée du tramway dans le quartier (~2000) et depuis les derniers travaux (~2019) pas connues de prolongement vers les bandes de la rue Labonne (avec la suppression d’une voie de circulation motorisée e/o des haricots cimentés). La suppression d’une voie motorisée aurait le double avantage de limiter le trafic en ce lieu en le rendant moins désirable (direction gare et ancienne RN20) et de limiter la vitesse.

En venant de la rue Kléber, il faut se positionner aux feux et attendre pour traverser que le flux d’automobiles venant de droite soit tari.

Une fois traversée, il faut longer le cimetière pour au choix prendre le trottoir de la rue E.Vignat ou aller chercher le bvd St Laurent via Bel-Air.

Puis Bel-Air, St Vincent, centre

Le petit bout de la rue E.Vignat sous la roue, plusieurs choix s’offrent aux cyclistes suivant la circulation, si les sas vélo sont libres, selon la cycl’habileté de la personne. Le choix est une illusion mais il ne faut pas oublier de tourner rue de Bel-Air pour joindre le fbg St Vincent qui est une bonne alternative au trottoir de la rue E.Vignat.

Au bout du fbg St Vincent, il y a le centre ville et enfin, la salle de l’institut est là, avec sa superbe petite salle…

Gare aux variations

Maillard-Montaran

Une fois les rails passés, il y a des… comment dire sans êtres insultants… des… bref, il y a des… des personnes qui obéissent aux ordres de la mairie et roulent sur l’étroit trottoir de la rue de Montaran.

Suite à une action de salubrité signalético-publique, les panneaux « cyclistes au pas » — de l’oie — ont été ôtés, donc, vous pouvez rouler sur la chaussée de la rue de Montaran. Au giratoire, charge à vous de prendre le truc de la rue Marcel Paul, de survivre aux changements de sens & aux croisements avec l’autoroute urbaine pour prendre la rue J.Ferry.

https://becancaneries.wordpress.com/2017/06/25/renovation-peri-urbaine-transformation-de-la-rue-marcel-paul-a-saran-45/

Franchement, ce n’est pas pour rien si les cyclistes du quotidien utilisent la rue du Bois Salé.

L’aiguillage des Aubrais

Place J.Zay, il est possible de prendre à droite puis immédiatement à gauche dans la rue Pierre Semard en direction de la gare de l’agglomération. Il faudra longer les rails du chemin de fer pour terminer au bout du tunnel des Champs Bouchaud.

Là, il faut prendre à gauche — traversée des rails du tramway — puis immédiatement tourner dans la rue Dubois pour suivre droit dans la rue Labonne (équipée d’une bande peinte).

Au bout de la rue Labonne, au choix, il vous faut suivre la circulation le long du bvd Lamartine ou, et certains le défendent… sur un réseau dont l’emblème est un oiseau bleu, aller chercher l’étroite bande (~80cm + pavés, déchets) « protégée » par un étron de béton bvd V.Hugo.

Illustration n’est pas raison

Il se trouve que pour aller voir l’avancement des dégâts (>fr-Y-d’O) dans l’aire comprise entre le cimetière et la gare, votre serviteur a côtoyé quelques cyclistes qui vont et viennent dans le quartier.

Illustration de 2 trajets un vendredi vers midi [BluaMarko en bleu, autre cycliste en lie-de-vin]

L’autre cycliste a roulé sur la plateforme du tramway — oui c’est mal ! — passé la gare, puis pris la rue Lamartine avant de prendre l’étron sis rue V.Hugo jusqu’au bout de la rue où il a pris la rue E.Vignat, puis Bel-Air pour échouer rue du Champ-Rond.

Votre serviteur a pris Dubois, Labonne, pour une fois il est allé subir l’étron — 2eme rencontre avec le cycliste qui lui passe devant dans l’étron — avant de tourner rue E.Zola, puis rue aux 50 bouches d’égout — 3eme rencontre aux feux, il est encore devant — Vignat, rue de la Claye, le fbg St Vincent, une venelle… pour échouer rue du Champ-Rond — dernière rencontre mais c’est Bibi qui passe la porte de la supérette le premier.

2 trajets, 2 ambiances, le bleu semble un peu plus rapide mais est un poil plus complexe. Ce qui est illustré ici n’est pas un concourt de quéquette mais le fait que chacun doit « trouer sa voie » comme le dit Lao-Tseu :

Wouimélaglopèye1apli

Non rien !

Il ne faut pas utiliser ce truc. Pourquoi ?

Le trait vert rue J.Ferry ou rue du 19 mars désigne soit le trottoir, soit la chaussée mais dans la vraie vie il n’y a aucun aménagement. Les pointillés verts le long de la voie ferrée ne sont pas plus une voie-verte. Bref, ce truc est un échec complet et il n’y a bien que un chroniqueur sur París-inter pour parler d’un « wase » du cycliste… ce doit être marqué dans le dossier de presse.

Animation

Illustration du chemin (oubliez la partie Cercottes-Saran) :

Quitter Orléans pour aller au nòòòòòrd

Plan général

Quitter le centre-ville

Quitter le centre ville est très facile en passant par la rue Dupanloup, en tournant rue Serpente, puis en suivant la rue Petit pour une traversée du boulevard par le passage piéton, ce qui permet de prendre la rue de la Poule, de passer devant le lycée, puis derrière le palais des dopés et rejoindre le bvd St Vincent par le contre-sens de la rue de la Claye.

Ce créneau peut surprendre de la part de votre serviteur qui aime la ligne droite sans être platiste, mais, mais, mais, pour le plaisir de mamaiser, la circulation se fait dans un univers quasiment sans automobilistes, loin des énervements motorisés du fbg St Vincent qui a été très mal aménagé lors du rétrécissement des trottoirs en 2018.

https://becancaneries.wordpress.com/2018/10/08/st-vincent-priez-pour-nous/

La suite en diaporama

Le reste du chemin pour rejoindre l’école de danse est quasi identique à l’aller.

L’idée est de rejoindre Lamartine, Labonne, Lamartine, Ferry puis bois-salé.

Variation

Dans la rue de la Claye, il y a la possibilité de tourner à gauche pour aller chercher Vignat, Zola, Hugo & Lamartine, la gare…Ferry puis bois-salé.

Animation

Ce jour là avait lieu un essai de composition avec lumières pour beaufiser la randonneuse.

Point Toponomie

Dans l’ensemble des cartes se sont montrés les rues suivantes :

DEBACQ André, Raymond dit Gabriel

Né le 26 avril 1919 à Margny-lès-Compègne (Oise), tué le 8 août 1944 à Sault (Vaucluse) ; Armée secrète (AS).

Sans doute membre de l’AS, Gabriel Debacq fut abattu avec Henri Liotard alors que celui-ci conduit des recrues au maquis Ventoux.

SATIE Érik

Erik Satie: Gnossienne 1 – classical music mixed with jazz and a touch of Japan played by the ENSEMBLE DELYDIOUS: Karin Nakagawa – 25 string koto André Buser – electric bass Urs Wiesner – vibraphone Günter Wehinger – alto flute

Parce que le monde à besoin d’échange & de douceur.

Bois-Salé

N’imaginez pas une quelconque mine de sel dans laquelle serait jeté les opposants à la politique vélo, puisqu’il n’y a pas de politique vélo dans la métropole d’Orléans et son conseil syndical politocard. Pas de politique, une pensée unique vroumiste… donc, pas d’opposant⋅e⋅s !

Mon petit doigt a la chance de ne pas être monolingue et il en déduit que c’est un ancien chemin du « bois des saules » : saleç signifie saule en occitan (limousin), et a souvent été cacographié « salé » par les français.

FAURÉ Gabriel

Faure Requiem – Libera me – David Bizic, Accentus, Laurence Equilbey

Une superbe œuvre en hommage au jeune qui se déplaçait à vélo et est décédé dans un accident de la circulation (>fr)

2 commentaires

  1. « Une fois les rails passés, il y a des… comment dire sans êtres insultants… des… bref, il y a des… des personnes qui obéissent aux ordres de la mairie et roulent sur l’étroit trottoir de la rue de Montaran. » -> Pourquoi faudrait il être insultant envers les cyclistes qui respectent la signalisation qui les concerne ? Si l’aménagement n’est pas bon selon vous, ils n’en sont pas responsables, et ils peuvent en avoir une perception différente… Merci pour votre blog, bonne route

    J’aime

    • Merci de votre commentaire.
      Effectivement je n’ai pas voulu être insultant envers des personnes qui subissent les choses, mais, si le mot est malheureux, je trouve dommage que les cyclistes au quotidiens ne s’affirment pas d’avantage en certains endroit de la mégalopole en roulant sur la chaussé non-pas suivre une signalétique d’un autre age.
      Un trottoir n’est jamais un bon équipement, à Saran pas plus qu’ailleurs. de plus, cet étroit trottoir autrefois siglé « au pas » n’est pas dans le sens de circulation.
      Un tel trottoir est vite dangereux quand il y a des poubelles… même pour un enfant.
      Ce type d’équipement donne une fausse impression de sécurité alors qu’il est une source de danger pour les cyclistes et plus que tout, pour les piétons.
      Ce type d’équipement est fait pour ne pas « ôter » des places de stationnement dans des rues souvent pavillonnaire (c’est le cas dans la partie rail-zone de la rue), des rues pourvues en stationnement particulier (garage, coure…).
      Il y a peu, une automobiliste après avoir freiné lourdement en sortant de chez elle, m’a « enguirlandé » car je ne roulais pas sur le trottoir peint de la rue Jules Guesde à Fleury (dos d’âne, simple peinture, bordure…). J’ai eu du mal à lui expliquer que cet type « d’équipement » donne l’impression que quelque chose a été fait, mais ce n’est en rien un équipement, d’ailleurs, contrairement à ses élucubrations dignes de fesse-bouc ou touitteur, le truc n’est nullement signalé (ni rond, ni carré), puisque c’est… un trottoir.

      Cordialement,
      JPB

      Aimé par 1 personne

Les commentaires sont fermés.